Ultra-connexion, autorité, individualisme, autorité, 6 idées reçues à oublier au sujet des jeunes

Vous pensiez tout connaître des moins de 35 ans ? Essayez encore ! La jeune génération a encore plein de choses à vous faire découvrir à son sujet, qu’elle soit membre de la génération Y ou de la génération Z ! En mars dernier, la rédaction d’Air of melty rendait l’information officielle : la génération Y est désormais succédée par la génération Z, alias les Plurals, aussi surnommée Génération K (pour Katniss Everdeen, héroïne d’Hunger Games) ou encore génération Refresh, avec les notions de plaisir, engagement et créativité pour caractériser les 18-25 ans. Mais si les moins de 20 ans attirent désormais toute l’attention, il est important de ne pas oublier pour autant la génération des Millennials, marquée par 4 tendances fortes que sont les GIFs, le live, le streaming, Snapchat et la vidéo. Aujourd’hui, le site Challenges analyse la jeune génération dans sa globalité en axant sur une idée précise : les idées reçues (justement) à oublier à son sujet, au travers d’une étude menée par le cabinet de conseil en immobilier d’entreprise JLL. Du manque de cadre à l’ultra-connexion en passant par le refus d’autorité et l’état d’esprit individualiste, tous les clichés qui servent à définir les jeunes d’aujourd’hui sont passés au crible !

Avant toute chose, si, certes, les jeunes profitent d’une liberté plus grande que leurs aînés au quotidien, oubliez l’idée selon laquelle les moins de 30 ans seraient des « électrons libres » qui veulent travailler dans une entreprise sans hiérarchie. En réalité, une majorité des jeunes « s’accordent pour dire qu’une entreprise sans manager n’est plus une entreprise », pointe Flore Pradère, auteur de l’étude et responsable de la recherche chez JLL. La jeune génération cherche donc des cadres ! Dans cette même logique, sachez que les jeunes ne sont en rien réfractaires à l’autorité. « Ils veulent avoir des managers exemplaires, investis auprès d’eux, tels des coaches qui les inspirent et les soutiennent et qui reconnaissent leurs contributions individuelles. Bref, ils sont demandeurs d’un cadre de travail mais d’un cadre épanouissant dans lequel ils ne sentent pas enfermés », résume Flore Pradère. S’ils cherchent à être reconnus pour leurs contributions individuelles, il n’en sont pas pour autant individualistes. « C’est tout le contraire, insiste l’auteur de l’enquête. Les jeunes veulent appartenir à une tribu dans laquelle ils œuvrent pour la réalisation d’un projet commun en phase avec leurs valeurs et bien plus ». En cela, la jeune génération est loin d’être une génération désabusée qui ne croit plus en rien. De même, si le fait de parler de jeunes ultra-connectés est une réalité, il est bon de savoir que cette ultra-connexion n’est pas permanente : les jeunes de moins de 35 ans aspirent aussi à des périodes de déconnexion, avec une « quête d’équilibre qui passerait notamment par la possibilité de s’isoler dans des espaces dédiés ». Tout est une question d’équilibre en fait, sans oublier le fait de garder en tête que, non, tous les jeunes ne sont PAS tous pareil. Une phrase très bateau, mais qui a le mérite de casser une idée bien trop reçue.