West Web Festival : « La France a de réels atouts à saisir en matière de révolution digitale » (EXCLU)

Dans une semaine tout pile, la rédaction d’Air of melty prendra le large vers l’ouest pour assister au West Web Festival, deuxième édition ! Il y a quelques semaines, la programmation du West Web Festival 2015 se dévoilait, avec des invités de renom tels que Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi, le Studio Bagel, Manuel Diaz d’Emakina, Alexandre Malsch, Directeur Général de meltygroup, Xavier Court et Ilan Benhaim de vente-privee, ou encore Pierre Kosciusko-Morizet et Frédéric Mazella, qui monteront sur scène en alternant conférences fun et conférences sérieuses. En marge de ces instants de réflexion, les 8 finalistes de la start-up battle du West Web Festival se départageront pour tenter de gagner un voyage au cœur de la Silicon Valley. Charles Cabillic, l’un des organisateurs du festival, a accepté de répondre à nos questions. Découvrez ses propos par ici !

-Air of melty : L’année dernière, dans une interview que vous nous aviez accordée à quelques jours du festival, vous aviez déclaré « Notre ambition est que les festivaliers et les speakers nous disent : ‘on reviendra l’année prochaine’… En 20 ans, les vieilles charrues sont parvenus à être l’un des plus grands festivals d’Europe, on pourrait peut être également devenir l’université d’été des startups européennes ». Avez-vous le sentiment d’avoir relevé le pari ?

Charles Cabillic, organisateur du West Web Festival : Pari relevé ! Que ce soit côté participants comme côté speakers, ils ont tous répondu présents. Toutes les « stars  » du Web qui nous avaient fait l’honneur de venir l’an passé, sont revenus cette année, soit en tant que speaker, soit en tant que participant au West Web Festival. Côté participants, nous avons d’ailleurs dû fermer la billetterie plus tôt car toutes les places étaient parties.

-Après une première édition axée sur la Digital Detox and re-start, comment avez-vous choisi le thème de cette nouvelle édition, « No Border For Digital Revolution » ? Quel est le message que vous souhaitez véhiculer, au public mais aussi aux professionnels ?

C.C : Le message est relativement simple : la révolution numérique que nous vivons concerne tous les métiers, qu’ils soient dans le domaine privé ou le domaine public. Nous avons tous en tête les grandes réussites du numérique des dernières années : Blablacar, AirBnB, Uber… Aucun secteur n’est épargné. Ceux qui ne se sentent pas concernés par cette révolution digitale sont en réel risque de pérennité sur leur métier.

-Qu’est-ce qui vous marque particulièrement aujourd’hui dans la révolution digitale ?

C.C : Ce qui me marque, c’est la dynamique de l’éco-système numérique français qui n’a pas à rougir face à nos concurrents Européens et mondiaux. La France a de réels atouts à saisir à l’occasion de cette révolution profonde. C’est à nous tous de porter cette parole et d’aider les entreprises traditionnelles à réaliser leur virage numérique.

-Qu’est-ce qui vous a marqué lors de la tenue de la première édition du West Web Festival ? En quoi cela a influencé la nouvelle édition ?

C.C : La 1ère édition était un réel pari : associer un festival numérique à un festival de musique ! Ouvrir les 1ères universités d’été des startups françaises. J’ai vraiment été surpris par l’enthousiasme des participants à cette première édition suite à leurs échanges avec les speakers venant raconter leur histoire et faire part humblement de leur réussite.

-La startup battle, désormais étalée sur les deux jours, semble être davantage mise en lumière cette année. Est-ce l’ambition du festival de mettre en avant de jeunes pousses qui pourront éclore grâce à un tel événement ?

C.C : L’objectif est de mettre en scène des réussites et de favoriser de nouvelles pépites à éclore. La Startup Battle est un nouveau pari en faisant concourir sur un ring 2 startups dans un combat amical face à des arbitres reconnus dans le domaine du numérique.

-Tout comme l’an dernier, vous avez réussi à réunir de grandes personnalités du web pour cette toute édition. Comment avez-vous choisi vos intervenants et comment avez-vous eu l’idée d’alterner conférences funs et conférences sérieuses ?

C.C : L’idée était de profiter de l’ambiance « fun » d’un festival musical pour parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux, d’y associer la musique un peu plus et de favoriser les échanges avec la salle.

-Quelle ambition nourrissez-vous pour cette nouvelle édition ? Quel est votre objectif, tant symbolique que concret ?

C.C : Voir nos participants repartir avec le sourire, plein d’énergies et de projets !

-No Border for Digital Revolution, No borders pour le West Web Festival non plus ? Quelle pourrait-être la prochaine étape pour le West Web Festival ?

C.C : Nous souhaitons poursuivre notre action pour pérenniser ce festival numérique, le West Web Festival, avec les Vieilles Charrues, et devenir progressivement le rendez-vous français de l’éco-système numérique, alliant efficacité business et plaisir.