Facebook : Le pré-roll bientôt plus puissant sur le réseau social que sur YouTube ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 01 Fév 2017 à 10:07
Le pré-roll pourrait bien s’inviter à fond sur le réseau social.
Alors que Facebook pencherait sur l'intégration de mid-rolls dans ses vidéos et ses live, c'est aujourd'hui la notion de pré-roll qui met le réseau social en lumière. La firme de Mark Zuckerberg pourrait-elle concurrencer YouTube en la matière ?

La rédaction d’Air of melty vous en a déjà largement parlé, en 2017, la firme de Mark Zuckerberg a visiblement décidé d’accélérer en matière de stratégie publicitaire. Outre le fait que la publicité devrait prochainement débarquer (avec intelligence) sur Messenger, on parle aussi de l’arrivée de publicité mid-roll dans les vidéos et les live de Facebook. En parallèle de cela, depuis mai 2016 à l’international et depuis octobre dernier en France, le réseau social s’essaie à la publicité pré-roll, jusque-là largement réservé à YouTube. Mais, pour le moment, l’usage de cet outil publicitaire reste très limité, étant limité au réseau Audience Network, qui injecte la data Facebook au cœur de l’inventaire vidéo de certains médias partenaires, sur desktop et mobile. Peut-on imaginer qu’un jour le pré-roll sur Facebook sera plus fort que celui de YouTube ? Le Journal du Net a mené l’enquête, à l’heure où des tests seraient en cours pour intégrer le format au sein du newsfeed de tous les usagers du réseau social créé par Mark Zuckerberg.

Le constat est clair : « sur Audience Network, les retours des agences média sont encore circonspects et les performances obtenues très aléatoires », car les agences ne peuvent pas paramétrer l’achat de cet inventaire comme ils le peuvent avec le reste de l’inventaire de Facebook. Pourtant, le JDN se veut confiant : « le potentiel de cette offre de pré-roll, qui couple la data de Facebook avec un réseau d’éditeurs, est immense », à l’heure où l’auto-play est actuellement sa plus grande force en matière de publicité vidéo. Et c’est précisément la data qui devrait constituer sa force principale : « certes Youtube possède beaucoup de données comportementales issues du search, de Doubleclick ou du Google Display Network, mais la plateforme vidéo est loin d’être aussi fine en ce qui concerne la donnée socio-démographique qu’elle extrait des login à Gmail », comme l’assure Erwann Lohezic, directeur général d’iProspect France. Mais ce qui aura surtout une importance cruciale, c’est la notion d’innovation à adopter : Facebook ne pourra pas se contenter de récupérer le format devenu une référence sur YouTube sans y apporter ses propres modifications. « On accepte d’être interrompu par de la publicité sur Youtube où l’on va chercher du contenu. Pas sûr que ce soit le cas sur Facebook où c’est plutôt la plateforme qui tente de vous intéresser à des contenus vidéos. » Et cette logique pourrait bien tout changer, en matière de publicité.