Mobile : L’état d’esprit « Apps, not Ads » ne suffit plus, place au « Smart or Die »

Par Céline Pastezeur - Publié le 03 Nov 2015 à 06:41
Apps et Smart, c’est la clé d’une stratégie de marketing mobile réussie !
Le marketing passe et passera de plus en plus par le mobile, c'est une certitude. Mais pas n'importe comment. Nous vous l'avons déjà dit, le futur passe par les applications mobiles. Aujourd'hui, on sait désormais qu'elles devront, en plus, être ultra smart !

La semaine dernière, dans le cadre de notre interview de la semaine, François Pichon, Directeur Marketing de Teradata pour la France et l’Europe de l’Ouest, nous expliquait que, aujourd’hui, « les jeunes utilisent le mobile en tant que ‘cockpit de vie' ». Dans cette logique, les marques doivent donc se montrer toujours plus actives sur ce support, en misant toujours plus sur des manières de communiquer pertinentes. En effet, communiquer sur le support qui parle le plus à la jeune génération ne suffit pas à se faire entendre par elle ! Il y a quelques jours, nous vous présentions 4 stratégies de Mobile Marketing fonctionnant auprès des jeunes. D’autre part, il y a quelques mois, nous vous avions déjà parlé de l’existence d’un état d’esprit « Apps, not Ads ». Aujourd’hui, c’est au tour de Tapptic de livrer quelques conseils en matière de Marketing Mobile, autour d’un nouvel état d’esprit concernant les applications : Be Smart or die. Autant dire que ça promet.

La notion d’intelligence ou de mort repose sur l’exploitation de data, de plus en plus présentée comme un enjeu de taille pour les marques. En effet, comme l’explique Tapptic dans une interview publiée sur le site L’ADN, « Récupérer les données privées de son audience (sexe, genre, âge, localisation etc.) est une chose, les traiter judicieusement en est une autre. Beaucoup d’entreprises se plaignent aujourd’hui d’être ensevelies sous les données non exploitées ». Alors que faire ? Aujourd’hui, la data a tout intérêt à être utilisée dans une logique de contextualisation, menant à une personnalisation de plus en plus répandue et de plus en plus efficace, « permettant de délivrer la bonne information à la bonne personne au bon moment. Quoi de mieux pour séduire de nouveau des utilisateurs lassés par des messages publicitaires génériques non‐ciblés sans grand intérêt ? Comprendre ces nouvelles règles du jeu est primordial mais il s’agit aujourd’hui de prendre un temps d’avance sur les tendances futures ». Et justement, à quoi pourraient ressembler les applications du futur ? Pour Tapptic, c’est plutôt simple (ou pas, justement) : « l’application du futur aura mille visages pour mille utilisations différentes ; 10 000 versions de l’application pour 10 000 utilisateurs. Le fond et la forme de l’application seront flexibles et s’adapteront à l’utilisateur. Que ce soit le parcours client, les produits proposés, les publicités reçues ou encore le design, une même application n’aura de commun avec les autres versions que l’icône et le nom. Véritable caméléon digital, votre smart-app ne se contentera pas d’être contextualisée, elle vous connaitra et anticipera vos besoins ». Et on vous a déjà dit que le futur c’était demain ?