2 bad buzz pour les marques chaque semaine, comment les éviter ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 21 Jan 2016 à 05:34
Deux bad buzz frappent le marketing toutes les semaines !
Un bad buzz, pour une marque, c'est vite arrivé. En fait, ces dernières années, ça arrive de plus en plus vite ! Les jeunes consommateurs, ultra réactifs sur les réseaux sociaux et très exigeants, sont souvent les premiers à crier au scandale. Alors, en 2016, il est temps d'apprendre à les satisfaire toujours plus et d'éviter les bad buzz !

Au quotidien, la rédaction d’Air of melty ne cesse de vous répéter que la jeune génération se révèle plus exigeante que ses aînés dans ses attentes envers les marques. Concrètement, comme l’ont expliqué de nombreux spécialistes du sujet ces derniers mois, les moins de 35 ans disposent d’un « radar anti-bullshit » qui les incite à s’engager uniquement auprès des marques qui leur semblent honnêtes et authentiques. Comme nous l’expliquait Quentin Bordage, fondateur de la startup Brand and Celebrities, lors d’une récente interview, « le besoin d’authenticité des consommateurs passera par une implication plus personnelle des célébrités dans les campagnes ». L’authenticité est donc un mot-clé, à ne pas prendre à la légère. Une marque considérée comme tenant un faux discours sera en effet vite la cible d’un bad buzz, porté par une jeune génération ultra réactive et très enclin aux partages en tout genre sur les réseaux sociaux. Justement, à ce sujet, Nicolas Vanderbiest, spécialiste en phénomène d’influence et des réseaux sociaux, et Visibrain, plateforme de veille Twitter, viennent de publier un livre blanc annuel dressant le bilan des bad buzz de 2015, analysant leurs conséquences et proposant 7 commandements pour garantir la « protection de la réputation des organisations en 2016 ». Alors, êtes-vous prêts à apprendre comment contourner les bad buzz ?

L’étude en question révèle que, en 2015, 78% des bad buzz sont nés d’une erreur de communication ou de marketing de la part des marques elles-mêmes, d’où l’importance capitale de faire attention aux discours envoyés aux consommateurs. En effet, ce chiffre signifie bien que 8 crises sur 10 peuvent être expliquées par un process, un produit ou une communication défaillants. Au total, Visibrain et Nicolas Vanderbiest ont recensé 109 crises tout au long de l’année, soit une moyenne de 2 bad buzz par semaine. Et, même si la part des crises éphémères reste largement majoritaire, les crises de moyenne ampleur ont tout de même représenté 24% des crises de 2015, soit 10 points de plus qu’en 2014. Mais alors, comment éviter ces crises, qui sont visibles surtout sur Twitter (93,5% contre 61,5% pour Facebook) ? Les sept enseignements à retenir pour les marques en 2016 sont les suivants : « l’éthique n’est et ne sera plus une barrière; les employés seront encore plus des sources de crises; la déclaration de l’état de crise devra rester un droit de l’entreprise; la transparence sera forcée; l’organisation devra connaître son histoire; les entreprises devront montrer qu’elles ne sont pas déconnectées de la réalité sociale; et, enfin, toute campagne ou égérie de marque pourra être détournée ». Tout cela et bien plus encore, c’est expliqué dans le livre blanc de Visibrain !