2017, année compliquée pour la publicité…sauf sur le digital

Par Céline Pastezeur - Publié le 14 Oct 2016 à 05:20
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La fin de l'année 2016 approche, il est déjà temps de préparer l'année qui s'annonce : 2017. Une année qui risque d'être compliquée en matière de publicité selon Omnicom Media Group. Heureusement, il y a de l'espoir pour le digital !

La publicité n’a pas dit son dernier mot ! Vous le savez et on vous le rappelle chaque jour ou presque, les relations entre la jeune génération et la publicité sont clairement compliquées. Toujours plus exigeants que leurs aînés, les moins de 30 ans n’hésitent aucunement à chercher des solutions pour bloquer la publicité dès lors qu’elle leur semble non pertinente ou trop intrusive, particulièrement en ligne. Il y a quelques jours, NEON et Prisma Media Solutions nous permettaient d’en apprendre davantage sur le rapport des jeunes à la publicité, en révélant que, pour les Millennials, le trio gagnant se compose d’une publicité télévisée, associée à du print et à de l’affichage, et ce même si Internet est l’activité média la plus pratiquée par cette cible. Alors, l’avenir de la publicité se trouve-t-il sur ces supports ? Sans aucun doute, mais en partie seulement. Omnicom Media Group, qui vient de dévoiler ses prévisions sur le marché publicitaire français pour 2017, annonce une année à venir compliquée, mais marquée par une bonne forme du digital. Et oui !

« Le marché publicitaire devrait connaitre un ralentissement en 2017 à l’exception du digital », estime Omnicom Media Group, dans ses prévisions sur le marché publicitaire français. La faute au fait que, en 2017, aucun événement de grande envergure ne viendra dynamiser les audiences media, comme cela a pu être le cas en 2016 entre l’Euro 2016 en France et les Jeux Olympiques de Rio. Pire, « la présidentielle française pourrait même constituer un ‘vide’ de communication au mois de mai ». C’est dit, « 2017 s’annonce comme donc une année compliquée, comme souvent les années électorales, parce que les marques sont généralement peu enclines à s’associer à des sujets politiques, et que le climat d’incertitude ne favorise pas la confiance des annonceurs », explique Anne Thétier, directrice dénérale en charge du trading d’OMG dans un communiqué. Heureusement, la télévision devrait s’en sortir avec une croissance de 0,7% en matière d’investissements publicitaires nets, tandis que la croissance dans le digital devrait atteindre les 3% sur le search et 3,3% sur le display. Let’s wait and see !