5 idées reçues à oublier au plus vite au sujet des AdBlockers

Par Céline Pastezeur - Publié le 05 Juil 2016 à 04:40
L’Adblocking sur le mobile, une réalité pour les jeunes ?
Les AdBlockers, ces logiciels bloquant la publicité, sont au coeur des préoccupation des annonceurs sur le digital. Mais on ne connait visiblement pas encore tout d'eux... La preuve en 5 idées reçues démontées.

Cela fait des mois que la rédaction d’Air of melty vous en parle, le phénomène des AdBlockers ne cesse de prendre son essor. Que l’on considère l’AdBlocking comme une bénédiction pour la publicité invitant les acteurs du marché à faire preuve de plus d’imagination et de compréhension du public, ou qu’on la juge comme étant un fléau, c’est une réalité, ces logiciels font désormais partie du quotidien de la jeune génération, qui sont près de 50% à se tourner vers ce genre de solution pour échapper à une publicité qu’ils jugent trop intrusive et pas assez pertinente, avec une conséquence directe pour les annonceurs. Heureusement, pour le moment, l’AdBlocking mobile reste une menace (quasi) non existante en France, mais cela pourrait bien changer rapidement. Ainsi, à l’heure où les logiciels bloquant la publicité en ligne sont dans les esprits de tous les professionnels du digital, il est important de faire régulièrement le point sur le sujet. Et, en la matière, le site e-marketing apporte aujourd’hui des informations très intéressantes, en démystifiant 5 idées reçues sur l’ad blocking. Cinq idées reçues à oublier au plus vite…

Première idée reçue à oublier, c’est celle qui veut faire croire que les adblockers restent un phénomène limité. Pas du tout. « Selon PageFair, en août 2015, il y avait 198 millions d’utilisateurs actifs d’ad blocks, avec une hausse de 41% entre 2014 et 2015 », explique le site. Et pas plus d’espoir du côté du mobile : « sur mobile, c’est même pire, avec 419 millions d’utilisateurs qui bloquent les publicités, toujours selon PageFair (mai 2016). À noter, un accroissement spectaculaire l’année dernière, puisque le nombre d’individus utilisant un ad blocker sur mobile a augmenté de 90% entre janvier 2015 et janvier 2016 ». Aussi, oubliez tout de suite l’idée selon laquelle les AdBlockers sont tous les mêmes. Il existe aujourd’hui deux types de logiciels : certains plutôt « soft », « autorisant même certains acteurs de la publicité qui respectent une charte de bonne conduite », et d’autres qui « bloquent une quantité de formats publicitaires beaucoup plus large, pouvant aller du blocage de toute fenêtre pop-up jusqu’à celui des icônes des marques sur les réseaux sociaux ».

On en vient au troisième cliché à bannir : les AdBlockers ne bloquent pas QUE la publicité. « Tout le monde se focalise sur la publicité mais il faut savoir que les ad blockers bloquent également les tags, les scripts… Cela devient réellement problématique pour les annonceurs, pour qui l’analyse des sites, la personnalisation et le ciblage marketing reposent sur ce type de langage technologique (web analytics, DMP…) ». Et il ne suffit pas de payer ces logiciels pour éviter d’être « blacklisté ». Ce serait bien trop simple ! Enfin, arrêtons de penser que toutes les campagnes sont affectées de la même manière. Cela dépend de la cible, de la zone géographique…et du comportement de chaque site. « On trouve dix fois plus d’internautes utilisant un ad blocker sur les sites de jeux vidéo que sur les sites gouvernementaux (source : PageFair). Ou quatre fois plus sur les réseaux sociaux que sur les sites liés à la santé ». A vous de bien prendre tout cela en compte pour votre prochaine campagne !