« Ad Blocking, Ad Loving », Starcom cherche à réconcilier les jeunes internautes et la publicité en ligne

Par Céline Pastezeur - Publié le 25 Mai 2016 à 04:59
« Ad Blocking, Ad Loving », Starcom cherche à réconcilier les jeunes internautes et la publicité en ligne
A l'heure où près de la moitié des jeunes sont adeptes d'AdBlockers, il est temps pour les annonceurs de se remettre en question et d'innover. En la matière, la dernière étude de Starcom devrait leur être bien utile !

La publicité remise en question pour avancer toujours plus, c’est tout bon ? Chaque semaine, ou presque, le sujet revient sur la table des annonceurs : à quel point les AdBlockers changent-ils le jeu de la publicité ? Et pour cause, que l’on considère l’AdBlocking comme une bénédiction pour la publicité invitant les acteurs du marché à faire preuve de plus d’imagination et de compréhension du public, ou qu’on la juge comme étant un fléau, c’est une réalité, les logiciels bloquant la publicité en ligne font partie du quotidien de la jeune génération, avec une conséquence directe pour les annonceurs. La rédaction d’Air of melty vous en a déjà parlé, on pourrait atteindre les 28 milliards de perte pour les annonceurs à l’horizon 2020 à cause des AdBblockers. Heureusement, Starcom entend changer la donne en cherchant à réconcilier les internautes et la publicité en ligne, au travers d’une grande étude baptisée « Ad Blocking, Ad Loving », qui met en perspective les usages de l’ad blocking au regard des attentes des internautes. Concrètement, l’agence, dans le cadre de son approche ‘Human Experience Company’, a décrypté 4 jours de fréquentation en ligne avec 30 internautes, puis quantifié les perceptions avec un volet quantitatif auprès de 1 200 personnes.

Verdict, l’étude de Starcom a repéré des tensions créées par la publicité digitale ainsi que plusieurs voies de réconciliation dans le message, dans la diffusion et dans les relations émetteur/récepteur, relayées par le site offremedia. Les 5 tensions mises en lumière par l’étude autour de la publicité digitale sont les suivante : « dimension unilatérale, ralentissement, violation d’intimité, anti-créatif et entrave au loisir », soit des éléments déjà repérés dans des études passées. Tous ces éléments négatifs doivent donc conduire les annonceurs à une prise de conscience collective et, surtout, à la mise en place de nouveaux KPIs. Par exemple, en ce qui concerne le message, miser sur davantage de créativité, d’adaptation aux devices, avec du contenu informatif et de la valeur ajoutée, sans oublier une dimension servicielle et un message parfaitement adapté au moment. Concernant les modalités de diffusion, priorité faite à un bon équilibre en matière de quantité et de personnalisation. Tout cela sans oublier la notion de transparence et de dialogue « maturé » avec les internautes, à l’heure où ces derniers se montrent de plus en plus exigeants à l’égard des marques et des messages publicitaires. La guerre aux adblockers est plus que jamais déclarée, et ça passe par de la stratégie et de l’intelligence, plus que par de la force, c’est désormais confirmé !