Emploi : Ubérisation, changement, indépendance, les 5 caractéristiques qui définissent la génération Z au travail

Par Céline Pastezeur - Publié le 18 Juil 2017 à 06:56
Emploi : 3 jeunes sur 4 s’ennuient au travail, génération « bore out » ?
Travailler avec la jeune génération, c'est ce qui vous attend à l'avenir...et, sachez-le, l'avenir c'est demain ! La génération Z débarquera dès la rentrée sur le marché de l'emploi, et vous avez intérêt à bien maîtriser ses attentes et sa manière d'envisager le travail. Tout cela se passe en 5 points principaux, présentés par ici !

Peu importe que l’été soit synonyme de vacances pour bien des jeunes. De notre côté, on s’intéresse à la génération Z qui va (très) bientôt débarquer sur le marché de l’emploi. Vous le savez, la mission que se donne la rédaction d’Air of melty au quotidien, c’est de vous aider à bien cerner la jeune génération. Et, vous le savez sûrement, cela passe également par comprendre son rapport au marché du travail, qui constitue un élément capital de sa vie quotidienne et une partie importante des espoirs concernant son avenir. A ce sujet, il y a quelques semaines, nous vous présentions les différences de profils et d’attitudes entre la génération Y et la génération Z, avant de nous intéresser plus particulièrement à cette dernière. Ainsi, à la fin du mois de juin, nous vous avons déjà dévoilé 6 conseils pour bien travailler avec la génération Z, entre coaching, critiques et lâcher prise. A présent, c’est un article signé Portageo qui nous en apprend davantage sur cette cible à comprendre et à attirer en entreprise. Dans un article baptisé « Pourquoi la génération Z va adorer travailler en portage salarial », le site met en lumière les 5 grandes spécificités de ces (très) jeunes travailleurs en devenir. Des spécificités à bien intégrer si vous voulez collaborer avec les moins de 25 ans dans un futur proche !

En préambule de son propos, le site estime que « passionnés et largement autodidactes grâce notamment aux nouvelles technologies qu’ils maîtrisent sur le bout des ongles, conscients de leurs valeurs, les jeunes de la génération Z ne sont pas enclins à céder quoi que ce soit d’une liberté inscrite au plus profond de leurs gênes. Pour la grande majorité d’entre eux les jobs salariés ne sont qu’alimentaires et ils n’ont aucune hésitation à mettre leurs compétences au service de leur liberté ». Et cela change forcément tout leur rapport au monde du travail. Premièrement, sachez-le, la jeune génération aura tendance à privilégier le travail en mode indépendant, en tant que freelance. « Le statut de freelance et professionnel autonome leur va à merveille, d’ailleurs, aux USA, pour la première fois, et depuis leur arrivée sur le marché du travail le nombre de travailleurs indépendants est supérieur au nombre de CDI. Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et les réseaux sociaux, ils sont dans une logique mondiale et il n’y a plus que très peu de sentiment d’appartenance locale, régionale ou nationale. Ils sont d’ailleurs près de 70% à se dire prêts à aller travailler à l’étranger ». Par ailleurs, les Z sont dans une logique de s’enrichir au fil de nouvelles expériences. En cela, « philosophie et fidélité d’entreprise sont des notions tout à fait obsolètes pour eux ». Troisième point à connaître concernant cette génération, c’est le fait qu’ils sont déterminés à opter pour le changement quand ils le veulent. Mais comment ça ?

« Loin d’être obsédés par la verticalité du travail, dès que leur emploi salarié ne leur accorde plus la transversalité à laquelle ils sont habitués, ils partent sans la moindre appréhension. Pour eux, le vivre et le travailler ensemble ne doit pas entravé par des contraintes hiérarchiques ou administratives ». Dans cette même logique de ne dépendre de rien ni de personne, les moins de 25 ans ont du mal à accepter la notion de hiérarchie. « S’ils n’ont rien contre un cadre en particulier, il faut impérativement que la hiérarchie qui pose ce cadre soit irréprochable », c’est dit. Enfin, l’ubérisation est l’ultime caractéristique qui participe à la définition de la génération Z aujourd’hui : « pragmatiques et lucides ils ont une vision globale, mondialisée de l’économie et de leurs ressources. Si leurs aînés ont posé les bases de l’ubérisation du travail, c’est pour eux une notion acquise. Adeptes du travail collaboratif et payé à sa juste valeur, ils s’intègrent parfaitement dans l’économie ubérisée et s’en félicitent. Ils prennent et revendiquent leur autonomie au travers d’une indépendance financière qu’ils acquièrent de plus en plus jeunes grâce au modèle freelance dont ils sont adeptes ». Alors, vous êtes prêts à travailler avec ces jeunes ?