Génération Y, alias la Nice Generation décryptée, entre éthique et bien être

Par Céline Pastezeur - Publié le 19 Août 2014 à 06:37
Décryptage de la nice generation !
La génération Y est sur toutes les lèvres. Tantôt mentionnée comme similaire aux générations précédentes, tantôt mise en lumière comme une génération hors du commun difficile à cerner. Partant de ce constat, le New York Times a décidé de mener sa petite enquête sur la génération Y, en la qualifiant, de son côté, de Generation Nice. Qu’est-ce que cela veut dire ? Réponse par ici !

La génération Y est partout. On parle d’elle à tout va, et pas toujours sous son meilleur jour : trop de comportements à risque, trop d’alcool, trop de défis dangereux, trop de comportements volatiles, les jeunes d’aujourd’hui semblent difficiles à cerner. Pourtant, la semaine dernière, Air of melty vous a montré que le cliché mettant en lumière une génération Y version Very Bad Trip ne tenait plus la route, puisqu’une étude américaine vient en fait de montrer que les jeunes américains de 2014 seraient plus sages que leurs aînés. Sage et aussi plus gentille, à en croire un article du New York Times, qui vient de décrypter la Generation Nice constituée par la génération Y. A l’heure où l’on parle d’une génération très narcissique et compétitive, comme nous vous en avons-nous-même parlé sur ce site, il ne faut en aucun cas oublier ni même négliger l’aspect éthique et bienveillant de cette jeune génération, qui ne vit pas que pour les selfies, les réseaux sociaux et la famille Kardashian, comme le rappelle le journal américain.

On peut parler de Nice Generation dans le sens où la génération Y revendique de nombreuses valeurs ultra positives, comme l’épanouissement personnel, l’authenticité et l’éthique. C’est ainsi que près des deux tiers (64%) des jeunes âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils préfèreraient gagner 40 000 dollars par an pour un travail qu’ils aiment plutôt que 100 000 dollars pour un travail qu’ils considèrent comme étant ennuyant, selon un récent rapport de l’institut Brookings. De même, cette volonté bien-être se retrouve dans leur consommation, notamment dans l’achat de vêtements. Pour le New York Times, « nombreux sont ceux qui sont indifférents au prestige des marques et aux campagnes publicitaires extravagantes, préférant acheter en ligne ou dans des enseignes accessibles, comme H&M et Zara, qui développent l’utilisation de textiles écologiques ». Car, c’est un fait, les jeunes s’engagent beaucoup plus volontiers auprès de marques qui revendiquent les mêmes valeurs que les leurs, en supportant des problèmes de société réels.

Qu’on se le dise, la jeune génération est loin d’être une génération superficielle, qui dépense à tout va dans son apparence. Non, comme nous vous l’avons aussi déjà dit, la jeune génération revient à des valeurs de partage et de bon goût, au sens propre du terme : la génération Y accorde de plus en plus d’importance aux dépenses en matière d’alimentation, avec une volonté affirmée de bien manger. C’est ainsi que, pour le Washington Post, « à en croire la génération Y, la nourriture n’est pas que de la nourriture. C’est une communauté ». Une communauté que la génération Y forme à de nombreux points de vue, en affirmant toujours plus sa distinction des générations précédentes et donc, par conséquent, le besoin des marketeurs de s’adapter à cette génération unique en son genre. Be nice, la génération Y vous le rendra !