Génération Z et réseaux sociaux, qu’est-ce qui distingue les plus jeunes de leurs aînés ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 29 Mai 2017 à 10:33
La génération Z et les réseaux sociaux, ça matche à fond !
La génération Z et les réseaux sociaux, ça matche à fond, on vous en parle régulièrement. Mais à l'heure où de plus en plus d'experts estiment que les moins de 25 ans dictent les codes sur ce terrain, il serait bon de savoir ce qui fait la spécificité de ces très jeunes socionautes, non ?

La rédaction d’Air of melty vous le répète régulièrement, LA grande tendance de cette année 2017, c’est indéniablement le Social Media Marketing. Une tendance qui trouve sa place dans le fait que les moins de 30 ans passent des dizaines d’heures chaque semaine à consulter tous leurs réseaux sociaux préférés, de Facebook à Instagram, en passant par Snapchat. Dans cette logique, notre mission au quotidien est de vous aider à mieux comprendre comment engager les jeunes auprès de votre marque sur ce terrain. En la matière, il y a quelques semaines, nous vous dévoilions quelques conseils pour savoir quelle stratégie adopter sur les réseaux sociaux pour se démarquer auprès des jeunes, en prenant en compte les spécificités de la génération Y et celles de la génération Z. Pour toujours plus de précision, il y a quelques jours, nous vous dévoilions de nouveaux conseils pour toucher efficacement la génération Z sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse du format, du support ou du ton. Mais pour parvenir à toucher efficacement les moins de 30 ans sur les réseaux sociaux, encore faut-il bien comprendre ce qu’ils font réellement sur ces plateformes. A ce sujet, il convient aujourd’hui de comprendre que la génération Z a une manière bien à elle de gérer son image sur Instagram. C’est ce que montre bien un article rédigé par le site Konbini le mois dernier.

Au cours de ces derniers mois, de nombreux experts nous ont expliqué que les membres de la génération Z avaient une grande expertise des réseaux sociaux et une grande maîtrise des réseaux sociaux, plus forte que celle des Millennials en réalité. En cela, pour le site, « nés entre 1995 et 2010, les jeunes de la génération Z prennent les rênes des réseaux sociaux avec lesquels ils ont grandi et en dictent les codes ». Quand on dit que les membres de la génération Z ont grandi avec les réseaux sociaux, c’est une réalité : Facebook a fêté ses 13 ans cette année, Instagram ses 6 ans et Snapchat ses 5 ans ! « Pas étonnant, donc, que ces jeunes qui ont plus ou moins le même âge que ces nouvelles technologies soient ceux qui apprennent au reste du monde à s’en servir. S’il est souvent out de posséder un compte Facebook (ce dont s’emparent les générations plus anciennes, les plus jeunes finissent par s’en détourner), Instagram reste un des réseaux privilégiés par les plus jeunes. La plateforme permet la mise en scène de l’image ». Et c’est là tout l’enjeu de la présence des jeunes sur les réseaux sociaux aujourd’hui, soyons-en conscients. Mais, alors, comment ces jeunes cherchent-ils à contrôler leur image sur les réseaux sociaux aujourd’hui ?

L’année dernière, le Washington Post publiait un article présentant une jeune Américaine de 13 ans et son quotidien, ponctué de notifications Instagram, d’envois de Snapchats et de mise à niveau de sa côte sur les réseaux. La journaliste expliquait alors que la jeune Katherine ne comptait jamais plus de 25 photos sur son profil Instagram. Pourquoi ? Parce qu’elle supprime en réalité les posts « ne récoltant pas assez de likes, ceux qui ne sont pas assez joliment éclairés ou qui n’exposent pas les moments les plus cool de sa vie ». La journaliste de Konbini révèle que le tendance se vérifie aisément à un niveau général, en citant le site Insider, qui explique qu’il s’agit d’une « curation de leur image à laquelle se prête ces très jeunes utilisateurs, c’est-à-dire qu’à la manière de conservateurs de musée, ils sélectionnent, aménagent et maîtrisent avec beaucoup de doigté ce qu’ils partagent avec le monde et leurs abonnés ». Dans le même état d’esprit, on retrouve d’autres détails en commun dans les publications de ces très jeunes socionautes : « pas de hashtags, voire pas de légende (ou seulement un mot bien senti) et, toujours, la précision du lieu où l’on se trouve : que ce soit Coachella ou la gare de Choisy-le-Roi, le cool se trouve dans la géolocalisation et dans l’action ». Qu’on se le dise, aujourd’hui, « le réseau devient le miroir de l’utilisateur, il est donc nécessaire de filtrer ce qu’on y montre et de porter attention aux détails, pour refléter sa personnalité sous son meilleur jour ». Vous êtes désormais prévenus : ce que vous voyez de la jeune génération sur les réseaux sociaux, c’est exactement ce qu’elle souhaite vous faire voir.