Internet : "Les jeunes ne trouvent pas les vidéos en ligne, les vidéos les trouvent"


La semaine dernière, la rédaction d'Air of melty vous révélait que les jeunes passent plus de 22 heures par semaine à regarder des vidéos en ligne à l'heure actuelle. Un chiffre impressionnant qui se répartit entre les vidéos sur YouTube et les vidéos sur des plateformes payantes type Netflix. Les moins de 30 ans et la vidéo en ligne, c'est une histoire d'amour qui s'intensifie un peu plus tous les mois. Le mois dernier, nous avions décrypté pour vous le rapport des jeunes à la vidéo en ligne, entre FOBO, thumbstopper syndrome et influence de YouTube, entre autres. Aujourd'hui, une nouvelle étude menée par Trendera et menée en février dernier auprès de la population des 13-34 ans apporte de nouvelles informations sur le rapport de la jeune génération aux vidéos en ligne, en mettant en lumière un élément crucial : "les jeunes ne trouvent pas les vidéos, les vidéos les trouvent".
En effet, l'étude dévoilée par Trendera et relayée par eMarketer ce jour révèle que près de quatre jeunes américains sondés sur dix (39%) déclarent qe les vidéos qu'ils regardent sont des vidéos qui leur ont été recommandées. Par ailleurs, 37% des sondés déclarent avoir souscrit à certaines chaînes tandis qu'une proportion équivalente consulte ce qui est populaire en ligne. D'autre part, un tiers des sondés ont "un sujet ou une personnalité précise en tête" dès lors qu'ils recherchent une vidéo tandis que la même proportion fonctionne sur une logique de scrolling, en se rendant sur un site ou une application vidéo en consultant ce qui leur semble intéressant. Enfin, 31% des jeunes interrogés dans le cadre de cette étude déclarent visionner les vidéos que leurs amis ont partagé sur les réseaux sociaux. Et que l'on se le dise, si les jeunes savent aujourd'hui quel genre de contenu vidéo ils veulent visionner en ligne, ils savent aussi quelle qualité de vidéo exiger. Ainsi, selon une étude menée en février 2015 par Conviva, trois quart des jeunes n'hésitent pas à faire savoir qu'ils n'ont aucun scrupule à mettre fin à une vidéo après moins de 4 minutes de visionnage, dès lors que "l'expérience vidéo digitale" est pauvre, à cause d'une lenteur de débit, d'un bug technique ou autre. Contenu et forme, les jeunes veulent tout !