La génération Z, une génération de « Millennials sous stéroides » ?

La jeune génération a encore plein de choses à vous faire découvrir à son sujet ! En mars dernier, la rédaction d’Air of melty vous rendait l’information officielle : la génération Y est désormais succédée par la génération Z, alias les Plurals, aussi surnommée Génération K (pour Katniss Everdeen, héroïne d’Hunger Games) ou encore génération Refresh, avec les notions de plaisir, engagement et créativité pour caractériser les 18-25 ans. Et, qu’on se le dise, celle-ci n’a pas grand chose à voir avec ses aînés ! Nous vous le montrions il y a quelques semaines en vous expliquant que la génération Y et la génération Z étaient deux générations que (presque) tout oppose, sans oublier de vous montrer les différences en matière d’achats entre la génération Z et la génération Y. C’est une certitude, si ces deux catégories d’âge présentent des profils qui n’ont pas grand chose à voir l’une avec l’autre, elles s’inspirent quoi qu’il en soit mutuellement. En fait, pour Marcie Merriman, spécialiste de l’innovation retail chez Ernst & Young, « d’un point de vue de dépenses, les Z sont des Millennials sous stéroides ». C’est ce qu’elle a expliqué au site Business Insider. Mais quels sont les faits qui viennent confirmer son propos, et qu’est-ce que cela signifie au juste ?

Alors qu’Ernst & Young a mené une étude auprès de 400 jeunes, il convient de mener plusieurs conclusions. D’une part, « les plus jeunes sont plus économes que les Millennials, mais d’une façon différente ». Comment cela ? Non seulement les jeunes cherchent à faire des économies, mais ils recherchent surtout le meilleur produit à sa meilleure valeur. « Ils ne font pas que regarder le prix du produit mais aussi ce qu’ils peuvent avoir en plus pour justifier un tel prix », explique Marcie Merriman. D’autre part, la génération Z ne shoppe pas en ligne autant que ses aînés, et cela s’explique par le fait qu’une grande partie d’entre eux ne disposent pas (encore) de carte de crédit. Et quand ils achètent online, c’est avant tout pour des raisons pratiques : gain de temps, meilleure organisation du site, prix plus bas, tandis que leurs aînés fonctionnent davantage à l’instinct et à la spontanéité. De façon générale, les plus jeunes dépensent de toute façon parce qu’ils ont « un problème à régler » plutôt que parce qu’ils ont un réel « désir ». « Les jeunes viennent en magasin pour résoudre un problème. C’est parce qu’ils ont un réel besoin qu’ils se déplacent », analyse la professionnelle. Et d’en arriver à sa conclusion : « Si vous faites la bonne chose pour les plus jeunes, vous allez satisfaire tout le monde. Si vous restez concentrés sur les Millennials, vous allez perdre la jeune génération qui suit derrière. Les Retailers doivent voir les besoins de la génération Z comme un baromètre, car ce sont eux qui ont les plus grandes attentes aujourd’hui ». C’est dit !