La micro-vidéo, désormais plus forte que tout autre format vidéo ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 12 Fév 2016 à 06:46
Misez sur le live pour engager la jeune génération !
Miser sur la vidéo, c'est un très bon pas. Mais miser sur le bon format de vidéo, c'est encore mieux. Alors, sachez-le, en 2016, feu sur la micro-vidéo !

Depuis le temps qu’on vous le répète, l’idée devrait être intégrée mais, au cas où, on vous le répète encore une fois : la tendance forte en 2016, ce sera indéniablement la vidéo, sous toutes ses formes. Le mois dernier, la rédaction d’Air of melty vous avait fait savoir que la vidéo et Snapchat seraient indéniablement les rois de 2016 en matière de marketing digital. Et, encore plus que la vidéo, Kantar Media révélait la semaine dernière que c’est la micro-vidéo qui devrait se démarquer cette année, en devançant désormais la mini-vidéo. Concrètement, la micro-vidéo, c’est le format que vous propose la plupart des réseaux sociaux cartonnant en ce moment, à l’exception de Facebook, pour lequel les formats un peu longs fonctionnent très bien. Du côté d’Instagram, Vine, Twitter ou encore Snapchat, seules les micro-vidéos permettent aux marques de s’exprimer auprès des jeunes utilisateurs de ces services. « 1 à 10 secondes sur Snapchat, 140 caractères sur Twitter, 6 secondes sur Vine, le storytelling de marque n’a jamais été autant sous contrainte », explique ainsi Huw Devine, directeur du planning stratégique de MNSTR, dans une tribune publiée sur le site L’ADN. Mais cette contrainte porte-t-elle vraiment préjudice aux marques aujourd’hui ? Pas du tout, bien au contraire !

« Des écrans plus petits, des contenus raccourcis et une capacité de concentration en baisse. Mélangez ces 3 ingrédients et vous obtenez une culture dans laquelle nos interactions et notre consommation des médias sont de plus en plus réduites et superficielles. Ce sont les nouvelles règles du jeu », explique-t-il pour commencer, avant de rappeler que, même par le passé, Ernest Hemingway aurait tenté de faire pleurer ses amis avec une histoire de 6 mots seulement. Ainsi, la taille ne compterait pas pour beaucoup. Simplement, elle force à une créativité toujours plus poussée, en allant toujours plus à l’essentiel. Pour le professionnel, dans une telle logique, « ce qu’on perd en informations, on peut le gagner en impact. Une expérience moins riche ou moins complexe mais qui touche plus de monde. Et plus intéressant encore, ce qu’on perd en taille de contenu, on peut le gagner en poids du contexte ». Et n’est-ce pas là justement tout l’enjeu du marketing ? A savoir contextualiser un message pour le raconter au bon endroit, au bon moment, pour toucher les bonnes personnes ? Vous l’aurez sûrement compris, en 2016, comme le conclue Huw Devine, « c’est peut-être le moment de commencer à penser ‘micro' ». Alors à vous de jouer !