La nano influence, la relève des micro-influenceurs pour engager la jeune génération ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 04 Juil 2018 à 10:12
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Il n'y a pas que les micro-influenceurs qui cartonnent en cette année 2018 : les nano influenceurs aussi représentent une tendance à explorer pour les marques, en misant sur un "effet miroir". C'est ce qu'explique Guillaume Mikowski, CEO de brainsonic.

Impossible d’y échapper, cette année 2018 est l’année du règne du Marketing d’influence, un secteur en pleine évolution. Depuis plusieurs mois déjà, les études se multiplient en témoignant des atouts d’une telle stratégie et en vous montrant à quel point influenceurs et Millennials constituent un duo gagnant, avec pas moins de 8 jeunes sur 10 qui se disent influencés dans leur consommation par un influenceur. Récemment, l’équipe de Digimind nous expliquait que les Millennials sont « plus enclins à être en relation naturellement avec un influenceur ». Mais quel genre d’influenceur au juste ? Il y a quelques semaines, la rédaction d’Air of melty vous parlait du fait que les micro-influenceurs constituent un atout incontournable pour toucher les Millennials, davantage que les macro-influenceurs ou les influenceurs mammouth, qui compte beaucoup plus d’abonnés. Aujourd’hui, Guillaume Mikowski, CEO de brainsonic, explique sur le site L’ADN que l’heure est en fait à la nano influence. Mais qu’est-ce que c’est ?

La première chose à savoir, c’est que la nano influence est aussi connue sous d’autres noms : recommandation sociale, Employee Advocacy ou encore Customer Advocacy. Et ce qu’elle décrit est simple. C’est le fait que « les messages émanant d’un individu provoquent une adhésion spectaculairement plus forte que ceux émanant d’une marque ». Concrètement, selon une étude IDC, un tel message sera ainsi jugé 92% plus crédible et il aura 24 fois plus de chances de générer des partages. Dans cette logique, nous sommes tous des nano influenceurs, avec un niveau d’influence cumulé beaucoup plus puissant que celui des influenceurs eux-mêmes. Et qu’est-ce que cela change pour les marques ? Tout simplement, ces dernières doivent désormais « se recentrer sur l’individu, et pour engager leurs audiences, elles vont devoir viser ‘l’effet miroir' », à savoir « ce moment où les audiences se reconnaissent tellement à travers la marque, ses valeurs, ses expertises, qu’elles veulent, spontanément, porter ses messages et amplifier sa visibilité ». Alors au travail !