La pyramide de Maslow vue et transformée par les Millennials

Par Céline Pastezeur - Publié le 26 Juil 2017 à 10:22
Quel type de contenu de marque attendent les Millennials et les Z en 2021 ?
On vous le répète au quotidien, la jeune génération n'a pas les mêmes attentes ni les mêmes besoins que ses aînés. Et cela se ressent jusque dans l'ordre de la célèbre pyramide des besoins établie par Maslow dans les années 1940 !

Au quotidien, vous le savez sûrement si vous nous lisez, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à comprendre la jeune génération, avec des moins de 35 ans qui diffèrent en bien des points de leurs aînés, comme le montrait il y a quelques heures à peine une étude exclusive analysant le comportement des Millennials en vacances à la plage. L’occasion de vous montrer ainsi que, pendant l’été, l’une des priorités de la jeune génération, c’est notamment de faire la fête. Mais en temps normal, quelles sont aujourd’hui les besoins vitaux à satisfaire du côté des Millennials ? Sur son blog, Arnaud Zorzi, coach professionnel certifié accompagnant les entreprises, évoque ce sujet en faisant un point sur l’évolution de la célèbre pyramide de Maslow du côté de la cible jeune. Alors que en temps normal, en bas de celle-ci, on retrouve les besoins physiologiques, puis les besoins de sécurité, puis le besoin d’appartenance, le besoin d’estime et enfin le besoin de s’accomplir, il se pourrait bien que les Millennials remettent tout cet équilibre en question.

En effet, selon le professionnel, dont les conclusions sont à prendre avec des pincettes puisqu’il se repose sur un simple entretien réalisé auprès d’un jeune, c’est le besoin d’accomplissement qui passe avant le besoin de sécurité pour la jeune génération. Et, au lieu d’établir une hiérarchie entre ses besoins, cette génération semble avoir besoin de tout en même temps. « A l’époque où je l’ai connu, Lauriane avait soif d’apprendre. Elle pensait que pour « grandir » elle allait devoir travailler dans différents environnements. Lauriane faisait donc passer son besoin d’accomplissement avant son besoin de sécurité. En effet, elle enchaînait les contrats de 2 ans maximum tout en sachant qu’elle pouvait trouver ailleurs grâce à son apport en compétences (elle avait même utilisé le mot talent, décidément.…) Son besoin d’appartenance n’était également pas en reste. En effet, pendant ses études elle avait rencontré son fiancé aux Etats-Unis. Quand je l’ai connu, elle vivait une relation à distance. De ce fait elle était constamment connectée pour échanger avec lui. Au delà de cette « connexion amoureuse » elle fait aujourd’hui partie de différents groupes et communautés web basés sur le co-partage. Ainsi elle assure son besoin d’estime grâce à des échanges de bons procédés qu’elle a acquis à travers ses voyages et ses diverses découvertes. Lauriane fonctionne donc sur l’échange et se trouve toujours comblée lorsqu’elle est en mesure de venir en aide à quelqu’un d’autre », explique-t-il.

Dans ce discours, on retrouve effectivement des caractéristiques de la jeune génération dans les entreprises aujourd’hui. Alors qu’Arnaud Zorzi estime que « la Génération Y ne veut pas seulement suivre un leader. Elle veut créer le futur avec lui », c’est également une notion que l’on retrouve dans les six conseils donnés par le magazine Capital pour bien travailler avec la génération Z. Ce dernier évoquait le besoin de mettre en un place « un manager coach », à l’heure où « se contenter de donner des ordres ne marche plus. Il faut accompagner les jeunes, les aider à progresser et à se former », comme l’observait Roy Broughton, formateur en management. De façon générale, la notion de hiérarchie ne séduit en rien la génération Y, ce qui permet à l’expert de conclure sur cette idée : « la hiérarchie des besoins n’est plus. Une des solutions pour motiver les Millennials vers l’intelligence collective serait donc de libérer parallèlement leurs passions et leurs talents, tout en redirigeant cette énergie dans la bonne direction ». Compris ?