Le Native Advertising, une tendance incontournable en 2017 pour toucher la jeune génération

Par Céline Pastezeur - Publié le 08 Mai 2017 à 05:34
Le Native Advertising, une tendance incontournable en 2017 pour toucher la jeune génération
Le Native Advertising n'a pas dit son dernier mot ! Tendance marketing qui faisait beaucoup parler l'an passé, le native ad semble moins occuper le devant de la scène ces dernières semaines. Pourtant, qu'on se le dise, ce format reste un atout de taille pour votre marque, comme en atteste l'expert Daniel Bô.

Pas toujours simple de savoir quel genre de publicité est capable d’engager la jeune génération. Alors, quand on a des pistes, il faut les exploiter au maximum ! En la matière, alors qu’une étude a récemment mis en lumière le fait que la génération Z serait moins réceptive au native advertising que les Millennials, en France notamment, une autre étude, signée Kantar Media, avait à l’inverse témoigné de la force de ce format publicitaire auprès de la cible jeune en général, « adepte du contrôle, qui privilégie les publicités interactives offrant options, choix et votes et les contextes musicaux ou cinématographiques ». Fort de ce constat, nous vous expliquions dès lors que le native ad, et notamment le native social, pourrait rapidement devenir incontournable pour les annonceurs visant les Millennials. Aujourd’hui, c’est Daniel Bô, pdg de QualiQuanti et du Brand Content Institute, qui apporte sa contribution à la réflexion générale en détaillant sa vision du potentiel du Native Advertising pour les marques, au travers d’une présentation en trois parties. Que faut-il en retenir ? Réponse tout de suite !

Dans la première partie de sa présentation, l’expert Daniel Bô revient sur la définition du Native Advertising, avant de s’intéresser à sa filiation avec le publi-rédactionnel. Pour le rappel, ce format se définit comme étant « un contenu sponsorisé pertinent pour l’utilisateur, qui n’interrompt pas son expérience de lecture et qui s’intègre dans l’environnement éditorial qui l’accueille ». Plus globalement, il s’agit donc de la collaboration d’un média avec une marque, avec l’ambition de créer un contenu de qualité qui saura capter l’attention du grand public. Il peut s’agir d’un sponsoring éditorial, d’un contenu sur mesure ou encore d’un brand content diffusé, donnant plus ou moins de pouvoir à la marque ou au média. Concernant l’héritage du publi-rédactionnel, on le retrouve dans le fait que celui-ci est considéré, au même titre que le native ad, comme « une communication détaillée et explicative, utilisant des procédés journalistiques », comme « le résultat d’une collaboration entre les marques et les magazines » et, enfin, dans le fait qu’il comporte des zones de flou de par sa nature hybride.

En cela, on le sait, le contenu publi-rédactionnel pouvait être jugé comme étant la « publicité du pauvre », trompant quelque peu le lecteur. Mais, pour Daniel Bô, ce type de stratégie a en réalité tout bon, à condition de bien l’exploiter. Ainsi, en matière de bonnes pratiques à suivre, l’expert cite des conseils mentionnés par l’agence WP Brand Studio : « narrer une histoire visuelle, retenir l’attention, miser sur la surprise et l’émerveillement, montrer les coulisses, susciter l’intérêt, être subtil, écrire pour des lecteurs et non des experts, apporter une valeur ajoutée, créer du contenu unique en exclusivité et proposer une mise en contexte ». A vous de mettre tout cela en pratique désormais, et au plus vite !