Les jeunes découvrent 56% plus de contenu des marques sur les réseaux sociaux que via l’emailing

Par Céline Pastezeur - Publié le 05 Mai 2014 à 06:33
Toujours plus de news sur Facebook !
Une étude de l’institut SDL vient de révéler que les jeunes Américains âgés de 18 à 35 ans sont beaucoup plus réceptifs aux contenus des marques présents sur les réseaux sociaux, type Facebook, Twitter et YouTube, que sur le reste de la toile. Le push marketing, avec emailing et bannières en tout genre, c’est démodé et inadapté, selon les jeunes !

La semaine dernière, Air of melty vous a rapporté qu’un jeune sur deux se renseignait sur Internet avant un achat. Mais où le font-ils ? Verdict par ici. L’institut américain SDL a dévoilé le premier volet de son étude « Five Truths for Future Marketers » (Cinq vérités pour les futurs marketeurs), menée auprès de 300 personnes sondées en janvier et février dernier. Intitulé « Campaigns are Extinct » (Les campagnes sont éteintes), il examine les pratiques des jeunes de 18 à 35 ans sur le net, afin de guider les entreprises dans leurs stratégies marketing en vue de s’adresser le plus efficacement possible à cette cible si prisée par les marques. Constat de taille : en moyenne, selon l’étude, les jeunes Américains consultent pas moins de 4 écrans différents par jour, avec une prédilection pour leur smartphone, qu’ils utilisent 45 fois par jour ! Des smartphones qu’ils utilisent principalement pour utiliser les réseaux sociaux et des applications mobiles en tout genre. A l’inverse, l’email ne fait pas partie de leurs choix privilégiés pour dialoguer et échanger, entre pairs comme avec les marques.

Ainsi, selon l’étude, « avec des jeunes sont 56% plus susceptibles de découvrir du contenu des marques sur les réseaux sociaux que sur leurs boîtes mail ou sur les moteurs de recherche, les stratégies de push marketing son moins efficaces. Les jeunes veulent du contenu qui les trouve, et non l’inverse ». Les entreprises devraient donc abandonner en partie le push marketing, qui consiste à utiliser, entre autres, l’e-mailing, les spots et le bandeau publicitaire en vue de ‘pousser’ le produit vers le consommateur et de l’inciter à l’achat. Cette technique de publicité traditionnelle est dépassée, puisque les jeunes sollicitent davantage de communication, d’interaction. Ainsi, 5 sondés sur 6 se connectent aux entreprises grâce aux réseaux sociaux et les trois endroits du net où les jeunes affirment découvrir le plus d’informations sur les marques sont Facebook, Twitter et YouTube, qui offrent des contenus personnalisables selon l’internaute.

D’autre part, en plus d’une communication à double sens, les jeunes désirent se sentir privilégiées par les marques : 60% des sondés affirment apprécier recevoir des nouvelles qui ne concernent aucune vente de produit, comme une carte d’anniversaire ou un mot de la part de la marque à l’occasion de fêtes. Un besoin de se sentir unique qui s’associe à une envie de bénéficier d’avantages concrets : 6 sondés sur 10 expliquent que leur engagement augmente avec la distribution de bons de réduction et d’avantages en nature. Pour Paige O’Neill, directrice marketing de SDL, « le marketing traditionnel est désormais inadapté, rendant les campagnes traditionnelles éteintes. Les marques doivent s’imposer dans les contenus consultés par les jeunes via des interactions non-promotionnelles, pertinentes et de qualité, afin de construire une promotion de la marque sur le long terme ».