80% des jeunes de la Gen Z ne font pas confiance aux avis des influenceurs

En cette année 2022, impossible d’échapper aux influenceurs et, surtout, au marketing d’influence pour séduire la jeune génération. Comme nous l’expliquaient les équipes de FlipNpik il y a quelques semaines, « les jeunes attachent de moins en moins d’importance aux promesses divulguées par les marques ». À la place, ils se fient plutôt aux divers avis et recommandations qu’ils trouvent en ligne au sujet des produits et des marques qui les intéressent. Des avis et des recommandations qui proviennent souvent d’influenceurs, à l’heure où 94% des 15-17 ans, 91% des 18-24 ans et 82% des 25-34 ans déclarent suivre des influenceurs sur les réseaux sociaux et vidéo (Facebook, Instagram, YouTube, Twitter, Tik Tok, Twitch). Et pourtant, aujourd’hui, une nouvelle étude menée par Vogz, la plateforme qui met en relation les marques avec les créateurs de contenu, vient révéler que 8 jeunes sur 10 âgés de 18 à 24 ans ne font pas forcément confiance aux avis de ces influenceurs. En pratique, 43,5% des Z interrogés déclarent rarement se fier aux avis des influenceurs et 33,9% jamais. Dans le même temps, seuls 13,9% des jeunes déclarent s’y fier « souvent » et 8,7% déclarent globalement se fier aux avis des influenceurs. En marge de cela, l’étude menée par Vogz dévoile d’autres données intéressantes.

Ainsi, Vogz révèle que plus de 55% des 18-24 ans sont capables d’identifier les formats sponsorisés plus classiques. Et même s’ils ne font pas totalement confiance aux messages promus par les influenceurs, les jeunes misent tout de même sur les recommandations. En pratique, plus de 60% déclarent consulter des avis de consommateurs avant de passer commande. Parmi eux, ils sont 7 sur 10 à se méfier si un produit a moins de 3 avis. À noter que certains supports sont encore plus impactants : pour 30%, un avis en vidéo peut même influencer leur décision d’achat. Enfin, on notera que, même si seulement 27% des 18-24 ans sondés partagent du contenu qui valorise un produit ou un service acheté sur leurs propres réseaux sociaux, ils sont dans le même temps 42% à se dire prêts à associer leur image à un produit qu’ils aiment. Comme l’explique Vogz, « une des clés pour motiver les Z à poster une vidéo positive ? Leur proposer le bon combo : un produit qui leur plait + une rémunération. Car tous sont familiers avec le métier d’influenceur, que ce soit sur YouTube ou sur Instagram ». Compris ?