Burger King s’investit contre le harcèlement scolaire (et bien plus)

Il n’y a pas que le gaming dans la vie et Burger King l’a bien compris ! Quelques semaines après avoir lancé un menu Call of Duty pour surprendre les gamers, l’enseigne de restauration rapide se décrivant comme le roi du burger revient avec une nouvelle campagne clairement marquée par l’actualité. À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire qui s’est déroulée le jeudi 10 novembre dernier et alors que l’on apprenait il y a peu que plus d’un jeune adulte sur deux a déjà été victime de cyberharcèlement, Burger King a choisi de dévoiler une campagne qui mise à fond sur la bienveillance et sur le rejet des messages haineux. Et si, en temps normal, le maître-mot de la communication de Burger King est l’humour, cette fois, c’était la provocation qui était à l’honneur pour faire réagir le plus grand nombre, au cœur d’une opération orchestrée par l’agence Buzzman qui s’est déroulée en deux temps en partenariat avec l’association Les Papillons, qui lutte pour la libération de la parole des enfants et contre les maltraitances infantiles en tout genre.

En pratique, la veille de la sortie de l’opération, la semaine passée, les utilisateurs de l’appli Burger King ont reçu en masse des notifications telles que « t’es moche », « tu pues » ou encore « tu sers à rien ». Des messages haineux et injustifiés qui visaient à confronter les clients de l’enseigne de restauration rapide à une violence encore trop méconnue et pourtant tellement ressentie par la jeune génération, qui voit sa santé mentale largement fragilisée par ce qui se passe en ligne. Au final, les clients de l’enseigne ont ensuite reçu une dernière notification les redirigeant vers le site de l’association Les Papillons afin de leur permettre de réaliser des dons. La deuxième partie du dispositif était elle quelque plus légère : « la suppression des jouets dans les menus King Junior des restaurants » avait pour objectif que les parents viennent se plaindre auprès des équipiers. Dans la foulée, les enfants oubliés ont alors reçu leur jouet tandis que les parents ont pu récupérer un flyer avec cette question : « Si on rackettait votre enfant à l’école, est-ce que vous vous en rendriez compte aussi facilement ? ». Une caméra cachée de l’opération a par ailleurs été diffusée sur les réseaux sociaux pour partager le message au plus grand nombre.