Les publicités basées sur le genre, c’est fini (pour Meta)
La rédaction d’Air of melty vous en parle depuis des mois, en matière de communication, la jeune génération réclame toujours plus de diversité et d’inclusion. Et pour cause, de plus en plus de 18-35 ans remettent en question leur propre identité et veulent donc désormais vivre dans un monde qui cesse de catégoriser chacun et de véhiculer des stéréotypes en tout genre, notamment en ce qui concerne la question du genre. Aujourd’hui, on constate que les choses évoluent sur ce sujet. Ainsi, quelques mois après le lancement de DiscoverMe, une appli qui pourrait bien aider la jeune génération à mieux se connaître, on apprend que le groupe Meta, alias la maison mère d’Instagram et de Facebook, entend mettre fin aux publicités basées sur le genre auprès du public jeune. Concrètement, à partir de février prochain, les marques souhaitant communiquer à destination des mineurs sur Instagram et/ou Facebook n’auront plus accès qu’à leur âge et à leur localisation, comme une manière de s’assurer que le contenu des annonces soit approprié et utile à tous les jeunes, quel que soit leur genre.
Concrètement donc, au cours des semaines à venir, une marque ne pourra plus choisir de s’adresser à des jeunes femmes ou à des jeunes hommes. En marge de cela, la firme de Mark Zuckerberg a fait savoir qu’elle compte désormais empêcher les annonceurs de connaître l’historique des jeunes internautes sur ses plateformes. Cela revient à « supprimer la possibilité pour les annonceurs de cibler les adolescents en fonction de leurs intérêts et de leurs activités », indique Meta. Aussi, le groupe prévoit de laisser plus facilement les moins de 18 ans indiquer quand ils souhaitent recevoir moins de publicités sur certains sujets, comme un genre de séries télé ou un sport spécifique. Avec ces nouveautés, qui donnent plus de pouvoir aux jeunes internautes, Meta entend montrer au monde entier qu’il fait des efforts pour respecter davantage ses jeunes utilisateurs et qu’il cherche à préserver leur santé mentale, alors qu’il est encore très souvent accusé du contraire.
