Snapchat recrute un employé de Facebook pour lancer la monétisation de son service

Il y a dix jours, Air of melty vous annonçait que Slingshot, l’application de partage de photos éphémères de Facebook censée rivaliser avec Snapchat, était officiellement dévoilé. Le réseau social de Mark Zuckerberg a décidé de se lancer dans l’aventure de la messagerie instantanée et éphémère après que Snapchat, véritable phénomène avec 50 millions de jeunes inscrits sur l’application début 2014, ait refusé sa proposition de rachat contre trois milliards de dollars à l’automne 2013. Pourtant, la question de la monétisation de Snapchat se pose encore, plus que jamais même. Et c’est justement dans le but de progresser dans le domaine que la firme vient de recruter un nouveau directeur marketing…qui n’est autre qu’un ancien employé de Facebook.

C’est le site Techcrunch qui rapporte que Mike Randall, ayant travaillé pendant 4 ans au service de Facebook, principalement au service marketing où il était en contact direct avec les annonceurs, vient de rejoindre l’équipe de Snapchat, où il devrait sensiblement occuper la même fonction puisqu’il est nommé VP of Business and Marketing Parnterships. A l’heure actuelle, les services offerts par Snapchat sont entièrement gratuits, mais cela pourrait bien changer. Le mois dernier, la mise à jour de Snapchat, avec messagerie instantanée et appels vidéo intégrés, a lancé un véritable phénomène chez les jeunes, qui se sont montrés plus enthousiastes que jamais. Ainsi, des rumeurs laissent entendre que l’application pourrait prochainement vendre des filtres personnalisant les photos échangées, pour que ses usagers paient pour une expérience encore plus unique, selon les dires. Des publicités pourraient aussi être incluses dans la nouvelle innovation de Snapchat et baptisé Our Story.

Si les acteurs dans ce domaine du partage éphémère en ligne se multiplient et obtiennent un tel succès, c’est tout simplement parce qu’il y a une demande réelle de la part des jeunes. Ainsi, selon une étude dévoilée par The Cassandra Report le mois dernier, 55% des jeunes âgés entre 14 et 34 ans réclament de l’éphémère en ligne. Toujours selon l’étude, environ les trois-quarts des répondants ont témoigné d’un d’intérêt plus ou moins grand pour les messageries éphémères. Au cœur de ces réponses, on retrouve un « désir d’accéder à davantage d’intimité et davantage de liberté à la fois ». Le fait d’instaurer de la publicité ou un service premium changerait-il la donne ? L’avenir le dira sans doute…