Social Media Marketing : Le Social Media Bashing remis en question

Par Céline Pastezeur - Publié le 27 Déc 2015 à 06:23
Snapchat passe devant Facebook auprès des plus jeunes !
Depuis des mois, la rédaction d'Air of melty vous répète que les réseaux sociaux doivent aujourd'hui constituer un terrain de jeu primordial pour les marques visant les moins de 30 ans. Pourtant, bien des marketers commencent à remettre le Social Media Marketing en question. A tort ou à raison...

Tout autant qu’en 2015, le Social Media Marketing restera une tendance forte en 2016. A l’heure où les moins de 30 ans se connectent du matin jusqu’au soir sur Facebook, Snapchat et compagnie, les marques se doivent de se montrer présentes sur ce terrain. Et elles doivent le faire de façon pertinente, afin de créer une certaine proximité avec le consommateur. Il y a quelques jours, la rédaction d’Air of melty vous le montrait en vous dévoilant les 10 tendances en matière de Social Media à surveiller en 2016, entre retour en force de Facebook, essor de la vidéo et succès de l’éphémère. Toujours au cours du mois de décembre, nous avions tenté de vous montrerà quoi pourraient ressembler les réseaux sociaux en 2025. Mais au lieu de nous intéresser au futur, si l’on s’intéressait un peu au présent ? Le présent, pour Ghislain Tenneson, co-Directeur du planning stratégique de l’agence Marcel, auteur d’une tribune sur le site de l’ADN, c’est le Social Media Bashing, « ou le paradoxe des marketers qui veulent se couper du consommateur ». Mais qu’est-ce que c’est au juste ? A l’heure où certains ne croient plus en l’influence des réseaux sociaux dans les stratégies marketing car ils rapportent peu d’argent directement, le professionnel entend réaffirmer pourquoi les réseaux sociaux sont aujourd’hui indispensables aux marques.

Comme l’explique Ghislain Tenneson, certes, l’analyste ROIste est nécessaire pour les marques et elle se révèle peu concluante concernant le Social Media Marketing. Mais il faut aujourd’hui ne pas oublier une chose essentielle : « le caractère culturel des réseaux sociaux ». Or, il s’agit là de leur plus grand atout. « Car ce sont à la fois de formidables caisses de résonance, d’une époque de ses frustrations, ses motivations et des laboratoires à ciel ouvert de la pertinence d’une marque. Et le fait que les consommateurs ne veuillent pas nous parler ne doit pas nous servir d’excuse pour ne pas de les écouter. Nous avons d’autant moins d’excuse que les moyens d’écoute se professionnalisent, s’affinent pour toujours mieux exploiter ses datas. Alors, essayons, le plus souvent ça rend humble (demandez aux acteurs bancaires et aux opérateurs télécom), et parfois ça fait émerger de formidables opportunités. Dans les deux cas c’est bénéfique. Si nous devons rouvrir les yeux sur les réseaux sociaux, ce serait sans doute pour ne plus seulement les voir comme de simples canaux mais comme une exigence : remettre la compréhension et l’intérêt du consommateur au cœur des marques et des campagnes. Basique mais souvent brutal retour aux sources », explique le professionnel. Si ce discours vous a convaincu, vous devriez donc investir toujours plus sur les réseaux sociaux en 2016, une année qui s’annonce pleine de promesses dans le secteur !