Un jeune sur deux soutient l’engagement de son entreprise
En cette année 2022, le développement durable est plus que jamais à l’honneur. La rédaction d’Air of melty vous en parle depuis plusieurs mois déjà, la jeune génération transforme doucement mais sûrement sa manière de consommer afin de chercher à respecter et préserver davantage l’environnement. Au-delà de miser notamment sur la seconde main et sur la location de biens, les Millennials et les membres de la Génération Z se montrent aussi particulièrement réceptifs au marketing durable, la tendance du moment qui monte à toute vitesse. Et ce n’est pas tout, les jeunes attendent aussi de leur entreprise qu’elle fasse sa part pour la planète. C’est ce que montre une étude menée par NooS.Global, plateforme d’engagement RSE et ESG dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement Durable, célébrée du 18 septembre au 8 octobre 2022. Cette étude montre que les entreprises françaises ont bien commencé à agir dans une démarche de développement durable, pour le plus grand bonheur de la jeune génération. En effet, 49% des 18-35 ans interrogés dans le cadre de cette enquête déclarent adhérer à 100% aux acteurs de leur entreprise pour aider leur prochain, soit un jeune sur deux.
Cela étant dit, l’étude menée par NooS.Global montre aussi qu’un jeune sur deux reste plutôt sceptique concernant l’engagement des entreprises en matière de développement durable. Ainsi, 25% des 18-35 ans interrogés considèrent ça comme « déplacé car cela n’est jamais désintéressé » et 26% n’ont « pas d’opinion sur le sujet ». Mais, dans le même temps, alors 69% des jeunes sondés déclarent que leur entreprise ne les implique pas dans ses actions en faveur du développement durable, 74% révèlent qu’ils aimeraient être impliqués contre seulement 26% qui se disent non intéressés par le sujet. En cela, on voit bien que la jeune génération engagée veut faire davantage ! Globalement, du côté des entreprises qui sont passées à l’action, le don de temps ou le volontariat est l’action la plus souvent mise en place (62%) devant le don d’argent (58%), le don de biens matériels (35%) ou encore le partage de compétences (32%). Et c’est surtout pour l’environnement que les boîtes françaises se mobilisent, à hauteur de 37%, devant les situations d’urgence (36%), la santé (34%), la jeunesse (31%), la culture (25%) et le handicap ou l’aide aux personnes démunies (22%).