Plus d’un jeune Français sur deux pense être charitable

Par Céline Pastezeur - Publié le 08 Sep 2022 à 12:04
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La charité, un trait de caractère fort au sein de la jeune génération ? Une nouvelle étude menée par NooS.Global, plateforme d’engagement RSE et ESG, sur le sujet montre que, effectivement, les 18-35 ans sont nombreux à chercher à faire le bien autour d'eux...mais dans certaines limites.

À l’occasion de la Journée Mondiale de la Charité célébrée tous les 5 septembre, NooS.Global, plateforme d’engagement RSE et ESG, a voulu savoir comment les Français appréhendent ces actes charitables en 2022. Une enquête menée auprès de 1 002 personnes représentatives de la population française qui montre que plus de la moitié des Français a encore bon cœur. Une réalité particulièrement observée au sein de la jeune génération, déjà mise en lumière ces derniers mois pour son côté ultra généreux. Concrètement, selon les données dévoilées par Jam, on découvrait que 62% des 18-25 ans ont déjà donné à une œuvre de charité. Quelques mois plus tard, en cette période de rentrée, dans quel état d’esprit sont les moins de 35 ans ? Selon l’étude menée par NooS.Global, 16% des 18-35 ans pensent être une personne souvent charitable, contre 12% de l’ensemble des Français. Dans le même temps, 40% (vs 39%) pensent être charitables mais rarement. Enfin, 44% (vs 49%) pensent ne pas être du tout charitables.

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Dans le détail, s’ils pouvaient organiser un acte de charité au niveau de leur entreprise, où ils recherchent du sens avant tout en matière d’emploi, les Millennials et les membres de la Génération Z soutiendraient en priorité une cause relevant de la santé ou de la recherche médicale (43%), devant l’aide aux personnes démunies (39%), les situations d’urgence (31%), l’environnement (28%), la défense des animaux (24%) ou encore l’enfance, la jeunesse et l’éducation (15%). En marge de s’engager directement, près de 8 jeunes sur 10 (77%) estiment qu’il est très important que les entreprises contribuent au bien-être de la société et à résoudre des défis de société. Ils sont par ailleurs 20% à trouver cela moyennement important et seulement 3% à juger cela peu important. Enfin, en ce qui concerne le passage à l’action et le fait de réaliser un don, 83% des 18-35 ans interrogés par NooS.Global déclarent que le critère de confiance le plus important est le fait de passer par un organisme reconnu, devant la notoriété médiatique (66%), le bouche à oreille (60%) et les personnalités publiques (42%).