Technologie, expérience et proximité, les 3 clés pour séduire la génération selfie ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 20 Avr 2015 à 11:18
Les trois clés pour séduire la jeune génération !
La jeune génération est parfois difficile à comprendre. Mais elle est encore plus difficile à captiver, séduire et engager. Aujourd'hui, la rédaction d'Air of melty revient sur les conclusions à tirer d'une étude d'Havas Worldwide baptisée Hashtag Nation, qui met en lumière trois clés pour séduire la jeune génération. Entre nouvelles technologies, expériences à bas prix et relation de confiance, les détails c'est par ici !

Au quotidien, la rédaction d’Air of melty cherche à vous donner des clés en matière de stratégie marketing afin de communiquer toujours plus efficacement auprès de la jeune génération. Dans cette logique, vendredi, nous vous dévoilions5 exemples de marques qui ont su utiliser l’UGC avec pertinence pour engager les jeunes. L’UGC, c’est l’User Generated Content, à savoir du contenu amateur créé par le grand public et servant ensuite à la communication d’une marque. D’autre part, quelques jours plus tôt, nous vous dévoilions une interview de Manuel Diaz, Président d’Emakina, pour la présentation de leur Digital Transformation Manifesto, visant à renforcer la digitalisation des entreprises pour les transformer en « Experience Company ». Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir les trois conseils tirés de l’étude Hashtag Nation réalisée par Havas Worldwide en 2014 auprès des moins de 35 ans, dont nous vous avons déjà parlé sur notre site, et relayés par le site Assur’Buzz, pour « séduire la génération selfie ». Le verdict, c’est par ici !

La première priorité, et nous vous en avons déjà parlé également, c’est que « les marques doivent avoir recours aux nouvelles technologies ». En effet, les 16-34 ans sont adeptes des nouvelles technologies au quotidien. Qu’il s’agisse de vidéo à la demande, de live-tweet, de téléchargement ou encore de streaming, les jeunes savent manier les différents écrans et les technologies qui s’y associent. D’ailleurs, les marques jugées les plus dynamiques par cette génération concernent principalement des marques de technologie : Samsung, Google, YouTube, PayPal, Facebook, Apple, Twitter, Visa, Instagram, Sony. « Ainsi, il est important que les marques s’appuient sur la technologie pour améliorer leurs produits et services existants et en concevoir de nouveaux. Quelque soit le secteur impliqué, toute marque peut devenir “une marque de technologie” en proposant à leurs clients des expériences digitales », explique Aude N’Guyen Van Phu, auteur du billet publié sur Assur’Buzz. D’autre part, et ce n’est pas une surprise non plus, les marques se doivent de proposer « des experiences valorisantes à faible coût » à la jeune génération qu’elles convoitent. « 54% declarant être réticents à l’idée de payer pour consommer de la culture (cinéma, musique…). Cette envie de gratuité reflète leur envie de partager plutôt que de posséder. 51 % des jeunes contre 37% des 55 ans et plus préfèrent en effet partager plutôt que posséder ».

C’est ainsi que leur intérêt pour les marques basées sur de nouveaux modèles économiques telles que Aribnb ou Uber est en plein essor, à l’heure où les jeunes cherchent à se simplifier la vie en dépensant toujours moins et en découvrant toujours plus. Enfin, dernière mission à ne surtout pas négliger, c’est que les marques « doivent construire une relation de proximité et de confiance avec les jeunes ». A l’heure où la tendance du selfie « témoigne de l’importance accordée à l’image par les jeunes, l’utilisation croissante des réseaux sociaux révèle leur volonté de maîtriser leur image et leur identité digitale, dans le but d’être accepté et aimé par leurs pairs. Ce besoin de reconnaissance se traduit par l’envie de se sentir proche de leurs marques favorites ». Très logiquement, après avoir explicité ces différentes valeurs, on peut donc comprendre que les jeunes sont à la recherche de marques qui partagent des intérêts communs et leur offrent des moyens d’expression. Les marques peuvent par exemple les impliquer davantage via le crowdsourcing ou la création de contenus. Tiens donc, on n’en revient pas à l’utilisation de l’UGC par les marques ?