Génération ‘transports publics’, les jeunes de moins en moins adeptes de la voiture, pourquoi ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 02 Juin 2014 à 07:31
Le co-voiturage, c’est bien, mais les transports publics, c’est quand même plus pratique !
La génération Y prend le bus, le tram, le métro, le RER et tout autre transport public auquel elle a accès ! Une étude de la fondation américaine Rockfeller vient de mettre en lumière l’émergence d’une nouvelle génération, qu’elle surnomme la ‘génération transports publics’. Qu’est-ce que c’est au juste ? Décryptage par ici !

Un peu plus tôt cette semaine, Air of melty vous a présenté la Génération salade, à savoir la génération surnommée Z, qui se focalise désormais sur une nourriture saine. Mais ce n’est pas la seule tendance qui touche actuellement les jeunes, qui semblent revenir à un mode de vie sain et simple ! Ainsi, une étude récemment menée la Fondation Rockfeller parle désormais d’une génération ‘Transports Publics’. Pourquoi ça ? Tout simplement parce que l’étude en question, menée aux Etats-Unis, met en avant le fait que 66% des 18-34 ans placent le critère d’accès aux transports publics comme étant dans le top 3 de ses critères pour décider de la ville où ils veulent vivre. D’autre part, 86% des jeunes sondés considèrent important que leur ville propose des tarifs à bas prix pour se déplacer via les transports publics.

Le fait de donner une telle importance au réseau de transports en public est corrélé à une envie de délaisser la voiture ou, en tout cas, d’en dépendre moins. Près des deux-tiers des jeunes (64%) déclarent ainsi vouloir se servir moins de leur automobile personnelle, à cause du prix que cela leur coûte, principalement. Alors que ces données confortent l’idée d’une génération réseau chez les 15-30 ans, qui mise sur des pratiques collectives comme le co-voiturage ou les transports en public, pour James Corless, directeur de Transportation of America, le constat va encore plus loin : « La jeune main d’œuvre talentueuse que chaque région essaie de recruter exprime son envie de vivre dans des endroits où ils peuvent marcher dans leur voisinage et utiliser les transports en tout genre, sauf la voiture. Leur fournir ces options de vie et de transport est la clé d’un futur succès économique », selon lui.

Si l’aspect collaboratif et public est de plus en plus utilisé par les jeunes aujourd’hui, c’est vraisemblablement plus pour un souci d’économies que pour protéger l’environnement en limitant la pollution générée par les moyens de transport privés. En effet, la collaboration en termes d’action pour régler les problèmes environnementaux n’atteint pas encore des sommets, loin de là. Si, selon une étude menée par l’institut Ipsos le mois dernier, 84% des 15-30 ans connaissent l’expression « développement durable », seuls 31% des sondés comprennent ce que cela signifie dans la réalité.