Hubday, « Avant, toutes les marques voulaient miser sur Norman ou Cyprien, c’est différent aujourd’hui » (Reportage)

Par Céline Pastezeur - Publié le 16 Avr 2015 à 06:54
Rendez-vous en octobre pour le HUBDFORUM !
Si vous suivez la rédaction d'Air of melty sur Twitter, vous savez que nous avons assisté au Hubday organisé ce 15 avril, autour de la thématique "Future of Mediabuying". Pour compléter notre livetweet et pour satisfaire la curiosité de ceux qui ont manqué l'événement, découvrez tout de suite notre compte-rendu de cette matinée riche en réflexion et en programmatique ! Vidéo, mobile, et expérience utilisateur, tout est à lire par ici !

Il y a quelques heures, la rédaction d’Air of melty vous dévoilait une interview exclusive du président d’Emakina, pour nous présenter son Digital Transformation Manifesto. La digitalisation et le renouvellement des entreprises, c’est aujourd’hui une priorité des entreprises, particulièrement dès lors qu’elles cherchent à attirer et engager les jeunes. Hier, dans l’optique de vous fournir toujours plus de conseils pratiques pouvant vous servir au quotidien dans vos stratégies, la rédaction d’Air of melty a assisté à la nouvelle matinée de réflexion organisée par le HUB Institute, sur le thème « Future of Mediabuying ». Déjà, le mois dernier, nous avions assisté au Hubday consacré au mobile, où nous avions notamment appris que « le mobile accompagne l’achat, voire est vecteur d’achat réel ». Que faut-il retenir des réflexions évoquées ce matin ? Notre compte-rendu est à découvrir tout de suite, par ici.

Première évidence, « la vidéo s’impose dans le mix média des annonceurs aujourd’hui, avec 77% des internautes en France qui regardent des vidéos et 25% du temps passé sur le digital qui se fait sur des vidéos », comme l’explique Michel Juvillier, spécialiste digital, pour ouvrir la journée. La vidéo, grosse tendance en 2015 ? C’est certain, tout comme les réseaux sociaux, le mobile et le live vidéo le sont également, par ailleurs. Pour l’expert, il convient d’installer « la publicité comme édito-commerciale, avec des médias qui, en plus d’apporter des contenus, doivent se mettre à la diffusion de services ». En effet, comme il l’explique, outre le programmatique et le search contextualisé, « la brand utility favorise l’acceptation publicitaire ». Laurent-Eric Lelay, Président et CEO de TF1 Publicité a poursuivi cette pensée, en rappelant que « le maître-mot aujourd’hui doit être la notion d’efficacité, grâce notamment au contexte ». S’adresser à la bonne personne, au bon moment, sur le bon device et le bon support, c’est également la priorité affirmée de Fabien Scolan, Directeur Advertising chez Le Bon Coin. De son côté, la firme Radium One est venue expliciter la notion de Brandformance, de plus en plus capitale, et qui passe par exemple par « un branding mobile en temps réel et géo-customisé sur votre réseau de points de vente, ou par l’utilisation des goputs musicaux comme ROI, dès lors que l’on sait quelle musique va attirer la cible qui nous intéresse ».

Par la suite, Arthur Millet, Président du SRI et directeur digital d’Amaury Média, est venu expliquer que « si l’on a dévalorisé les contenus ces derniers temps, le programmatique et la data vont désormais nous aider à améliorer l’expérience publicitaire, en permettant de recréer de la valeur. A l’heure où la publicité doit faire partie de l’expérience utilisateur, il convient de recréer le lien entre publicité et contenus ». Un lien à recréer sans forcer car, comme le rappelle Hicham Berrada, General Manager de Teads France, « dès lors que l’on ne force pas le visionnage d’une publicité à un utilisateur, l’acceptation est bien meilleure ». A ce sujet, Thomas Plessis, co-fondateur et CEO de Dim Sum Entertainment, a une bonne recette pour bien faire collaborer contenus et marques : « Produisez mais parlez vrai. Avant, toutes les marques voulaient placarder leurs produits sur les stars Norman ou Cyprien. Aujourd’hui, avec des marques devenues de vrais médias, on est plus dans une logique d’accompagnement, de découverte de nouveaux talents ». A noter que, d’autre part, un panel inédit représentant toutes les étapes de la chaîne du programmatique est venu largement nous éclairer, avec des informations à la fois théoriques et très pratiques, mais qui sont quelque peu difficiles à retranscrire par ici. En tout cas, la matinée du hub Institute s’est conclue sur une note positive qui promet l’invasion du programmatique sur les ordinateurs et sur les devices mobiles…et aussi ailleurs, comme en atteste une campagne Coca-Cola qui a gagné 53% de visibilité en misant sur le programmatique dans une station de métro.