1 jeune Français sur 2 déclare avoir fait évoluer son projet immobilier en raison de la crise

Par Céline Pastezeur - Publié le 17 Fév 2021 à 11:23
46% des 18-35 ans rêvent d’être un jour multipropriétaires
Pour bien des jeunes Français, l'année 2021 passera par un achat immobilier. En tout cas, 3 Millennials sur 10 ont pour projet d'investir dans la pierre au cours des mois à venir, selon une nouvelle étude signée Drimki.

C’est un fait, le début d’année est toujours propice aux nouveaux projets et nouvelles envies. À ce sujet, on apprenait récemment que 4 Millennials sur 10 ont l’intention de déménager en 2021. Certains se tourneront vers la location (et peut-être vers le coliving) tandis que d’autres chercheront certainement à se tourner vers la propriété. En effet, même si de nombreuses études montrent que les 18-35 ans privilégient les expériences en tout genre à la propriété, l’immobilier reste un secteur qui attire et fait rêver bon nombre de jeunes. D’ailleurs, selon une nouvelle étude menée par BVA pour Drimki, pionnier français de l’estimation immobilière en ligne, en ce mois de février 2021, 30% des 25-34 ans (vs 17% de l’ensemble des Français) ont un projet immobilier dans les 12 prochains mois. Ils étaient déjà 3 sur 10 à exprimer ce projet en novembre 2020, lors de la première vague de l’étude. Mais de quel type de projet immobilier parle-t-on au juste ?

Pour 6 jeunes sur 10 (59,7%) interrogés par BVA pour Drimki, il s’agira d’acheter leur premier logement tandis que 20,1% prévoient de vendre leur logement actuel pour en acheter un autre. De quoi bien montrer que les jeunes Français restent attachés à la pierre. 15,5% souhaitent miser sur l’immobilier locatif en achetant un logement pour le louer. Enfin, près de 5% des jeunes Français envisagent, de leur côté, d’acheter une résidence secondaire. Enfin, à la question « la crise sanitaire vous a-t-elle conduit à modifier un ou plusieurs critères de recherche », on notera que plus de 4 jeunes sur 10 (43,5%) répondent non. Cela signifie tout de même que plus d’un jeune sur deux déclare avoir fait évoluer son projet immobilier en raison de la crise. Pour ceux qui ont vu leur projet évoluer, c’est principalement le type de logement (29,4%) qui a dû être modifié, devant le prix maximal (25,5%), la surface du logement (17,9%) et, loin derrière, la nature du projet et sa proximité avec les transports.