1 jeune Français sur 4 pense devenir végétarien un jour

Par Céline Pastezeur - Publié le 09 Déc 2020 à 11:06
1 jeune Français sur 4 pense devenir végétarien un jour
Zoom sur l'assiette de la jeune génération...et pas que ! Une nouvelle étude signée Diplomeo s'est intéressé au rapport des 16-25 ans avec l'alimentation et la cause animale. Verdict, on retrouve encore une fois une jeune génération engagée, qui sait ce qu'elle veut !

En cette année 2020 marquée par de nombreuses restrictions et deux confinements, les Français n’auront jamais passé autant de temps en cuisine. Et c’est notamment vrai pour la jeune génération ! Plusieurs études l’ont montré ces derniers mois, entre alimentation healthy et petits plaisirs, les Millennials, qui sont devenus des cordons bleus au printemps dernier, savent plutôt bien trouver un bon équilibre. Et ce même si leurs marques food préférées tendent à montrer leur gourmandise. S’il y a une tendance forte qui marque le régime alimentaire de la jeune génération depuis quelques années déjà, c’est clairement la montée en puissance du régime végétarien. À ce sujet, Diplomeo vient d’interroger les 16-25 ans au sujet de leur alimentation et du bien-être animal. L’occasion de voir que, actuellement, 27% des 16-25 ans pensent qu’ils pourraient devenir végétariens un jour contre 24% de ceux qui mangent de tout qui ne se voient « jamais de la vie » se convertir au végétarisme. Actuellement, seuls 2% des sondés sont végétaliens, 6% sont végétariens, 3% pescetariens et 18% se disent flexitariens, une alimentation qui consiste à réduire très fortement sa consommation de viande et à n’en manger qu’occasionnellement. Des régimes qui concernent deux fois plus les femmes que les hommes. Au bout du compte, seulement 69% des 16-25 ans déclarent manger de tout, dont 17% avec quelques restrictions religieuses ou de santé.

Mais pourquoi se départent-ils du régime classique basé sur l’ « omnivorisme » ? Pour 90 % des veggies, 82 % des pescétariens et 71 % des flexitariens interrogés par Diplomeo, le choix d’un tel régime est justifié par une volonté de limiter la souffrance animale. Deuxième raison qui explique cette décision : la protection de l’environnement pour plus de 7 sur 10 d’entre eux. De quoi confirmer que, plus que jamais, ces deux sujets sont majeurs pour la jeune génération. D’ailleurs, qu’ils mangent ou non des animaux, le bien-être animal est, semble-t-il, au cœur des inquiétudes de presque tous les jeunes. De fait, plus de 9 répondants sur 10 avouent que les questions liées à ce sujet sont importantes pour eux. 65% se disent ainsi prêts à payer plus cher pour manger des produits qui respectent ce critère, tandis que 28% le font déjà. Dans le même temps, l’étude montre que 8 jeunes sur 10 ont une image négative de la chasse et 79% sont favorables à la tenue d’un référendum pour les animaux. Mais tout n’est pas forcément noir ou blanc dans l’esprit des jeunes. Ainsi, à l’inverse, 55% des 16-25 ans déclarent avoir une image positive de la pêche de loisir…et ce même si 3 jeunes sur 5 estiment que la pêche est un « procédé qui vide les océans ». En marge de cela, on note que 67% des jeunes croient que les mœurs vont changer en faveur d’une société sans animaux sauvages en captivité et 83 % pensent que c’est une bonne chose. Pour une majorité d’entre eux, les cirques (76%), les parcs aquatiques (65%), les zoos (57%) et les aquariums (53%) sont des « prisons pour les animaux », ni plus ni moins. C’est dans ce contexte que près de 4 sondés sur 5 se disent favorables à un référendum pour les animaux. Enfin, on remarquera que, dans l’ensemble, les jeunes sont favorables aux récentes mesures annoncées par la ministre de la Transition écologique : « plus de 4 sur 5 approuvent la fin des élevages de visons pour leur fourrure (88%), la fin de la présence d’animaux sauvages dans les cirques itinérants (87%), l’interdiction de nouveaux orques et dauphins dans des delphinariums, ainsi que le soutien aux zoos qui améliorent les conditions de détention des animaux (85%) ».