3 idées reçues à oublier sur le marketing d’influence pour la rentrée 2020

Par Céline Pastezeur - Publié le 02 Sep 2020 à 10:02
Micro-influenceurs, TikTok, Social Commerce, comment le marketing d’influence a changé depuis la pandémie ?
Si l'une de vos bonnes résolutions pour la rentrée 2020 est de miser davantage sur le marketing d'influence, assurez-vous de miser de la bonne manière sur ce type de stratégie de communication. En la matière, Samantha Pasculli, head of influence chez Braaxe, a quelques conseils à vous donner.

Mois après mois, la puissance du marketing d’influence pour toucher la jeune génération se confirme. Plusieurs études menées ces dernières années l’ont montré, à l’heure actuelle, 8 Millennials sur 10 se déclarent influencés par les influenceurs. Ces derniers, en partageant des valeurs d’authencité et de transparence, jouent un rôle majeur en matière de recommandations pour l’achat d’un produit ou d’un service. C’est bien simple, comme nous l’expliquait Guillaume Doki-Thon, CEO de Reech, pendant le confinement, « le marketing d’influence permet de rester proche de ses consommateurs ». Mais encore faut-il savoir sur quelle plateforme miser et disposer des bonnes pratiques pour réussir sa stratégie de marketing d’influence. Et, surtout, encore faut-il exactement comprendre comment ce type de stratégie fonctionne et ce qu’il peut réellement rapporter ou non. À ce sujet, pendant l’été, Samantha Pasculli, head of influence chez Braaxe, a dévoilé quelques éléments à garder en tête sur le site e-Marketing. Des éléments qui concernent les idées reçues que l’on peut avoir sur le marketing d’influence.

En pratique, le premier point que rejette Samantha Pasculli, c’est le fait qu’il faut absolument avoir une belle activation pour rendre une marque très visible. « Les marques s’imaginent souvent qu’une grosse activation influenceurs va donner un gros coup de projecteur sur leurs produits. En réalité, c’est un coup d’épée dans l’eau. En 2019, on observe une croissance de 150 % de hashtags sponsorisés sur Instagram ; tout le monde veut mettre des paillettes dans sa communication et faire le buzz mais à y regarder de plus près, cette frénésie retombe aussi vite qu’elle est arrivée ». En somme, il ne suffit pas de compter sur des influenceurs populaires pour assurer le succès d’une campagne : si le casting compte pour 50% dans la réussite d’une opération, le contenu en lui-même (l’idée de la campagne et la prise de parole) compte également pour 50%. La deuxième idée reçue à oublier est le fait qu’il faut toujours amuser et séduire une communauté grâce au marketing d’influence. En réalité, le discours de la marque doit dépendre de l’influenceur choisi et du contexte. La période de confinement l’a bien montré, avec des liens qui se sont créés et renforcés entre les socionautes et les influenceurs grâce à un réel dialogue qui s’est mis en place pendant cette période compliquée. Enfin, il faut arrêter de penser qu’un produit doit absolument être vu pour que l’on parle de votre marque. « Le post est encore trop souvent perçu comme un placement de produit par les marques qui ont comme objectif de sublimer celui-ci alors qu’il répond à un besoin qui mérite d’aller au-delà d’une jolie photo insérée dans le contenu posté ». Or, pour la professionnelle, l’influence doit surtout être vue et utilisée « comme un levier pour fidéliser, créer une relation avec les marques et surtout raconter une belle histoire ». Alors, au travail !