33% des étudiants ont des fausses croyances sur les modes de transmission du sida

Par Céline Pastezeur - Publié le 01 Déc 2020 à 11:29
Un été 2021 décevant pour les jeunes célibataires ?
À l'occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le sida ce 1er décembre 2020, HEYME et Opinion Way ont interrogé les lycéens et les étudiants français pour savoir s'ils disposent des moyens de se protéger du virus. Verdict, la jeune génération peut mieux faire.

Ce 1er décembre 2020 signe la Journée Mondiale de lutte contre le sida. À cette occasion, HEYME et Opinion Way ont interrogé les étudiants pour connaître l’évolution de leurs connaissances et de leurs attitudes vis-à-vis du virus. En 2018, une étude réalisée par le laboratoire TERPAN avait montré que la copie était à revoir pour un grand nombre de jeunes, se mettant encore en danger sans (souvent) en avoir conscience. Ici, du port du préservatif au dépistage, l’enquête santé menée par HEYME et Opinion Way révèle des comportements à risques qui persistent, ainsi que de fausses croyances qui peuvent conduire les jeunes à moins se protéger. Ainsi, si les lycéens ayant déjà eu un rapport sexuel sont 26% à déclarer ne pas utiliser systématiquement un préservatif lors d’un rapport sexuel, ce chiffre monte à 56% pour les étudiants. Soit plus d’un jeune sur deux. Plus troublant encore, 27% des étudiants déclarent ne pas en mettre lorsque la partenaire prend la pilule, ce qui conduit à penser qu’ils réduisent le préservatif à l’unique rôle de moyen de contraception. Et 10% des étudiants n’utilisent pas de préservatifs car ils pensent ne rien risquer. Cela représente donc un jeune sur dix. HEYME tient à rappeler que le port du préservatif est aussi et surtout la seule et unique façon de se protéger contre les infections sexuellement transmissible (IST) dont le VIH-SIDA.

En marge de cela, l’étude menée par HEYME et Opinion Way révèle que, lorsqu’ils changent de partenaire, 54% des jeunes, connus pour être plus romantiques que leurs aînés, reconnaissent ne pas se faire dépister de façon systématique. Pour justifier ce comportement, 42% considèrent ne pas avoir pris de risques suffisants, quand 21% avouent ne pas savoir où se rendre pour pratiquer ce type de test. Heureusement, dans le même temps, 20% des étudiants déclarent se faire dépister systématiquement en cas de changement de partenaire. Pour autant, on note qu’il existe encore beaucoup de mésinformation sur le sujet du sida : au total, un tiers des étudiants interrogés ont de fausses croyances sur les modes de transmission du sida. Concrètement, près de 19% des étudiants pensent qu’il peut être transmis par une simple piqûre de moustique, 12% en embrassant une personne séropositive, 6% en buvant dans son verre et 17% en étant simplement en contact avec une personne séropositive. Plus inquiétant encore, malgré les campagnes d’information et de prévention, 2 étudiants sur 10 pensent encore que l’on guérit facilement du sida aujourd’hui !