Les Millennials, plus romantiques que leurs aînés ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 13 Oct 2020 à 10:38
Le coup de foudre : mythe ou réalité ? Les jeunes célibataires y croient !
En cette année 2020, les 18-35 ans auraient-ils tendance à croire au pouvoir de la romance ? À l'occasion d'un webinar baptisé "La romance n'a pas dit son dernier mot", l'appli de dating happn et OpinionWay ont interrogé les Français sur leur vision de l'amour. Verdict, la jeune génération croit aux belles histoires !

Les plongées dans la tête des Millennials nous réserve toujours bien des surprises, et c’est Happn qui le montre aujourd’hui. On le sait, pour la jeune génération, la recherche de l’amour est un sujet capital. Avant l’été, une nouvelle étude signée 20 Minutes et OpinionWay montrait que 76% des 18-30 ans estimaient que rencontrer quelqu’un pendant la période de déconfinement était difficile. Après un été qui a pu être propice aux rencontres et aux coups de foudre, la romance a-t-elle connu un regain d’activité dans leurs vies ? Ce mardi 13 octobre 2020, l’appli dating Happn, qui a récemment lancé sa fonctionnalité appel vidéo, a organisé un webinar baptisé « La Romance n’a pas dit son dernier mot ». L’occasion pour la firme de dévoiler quelques données intéressantes, récoltées à l’occasion d’une étude menée en partenariat avec Opinion Way, montrant que la jeune génération croit en la force de l’amour et, surtout, du romantisme. Concrètement, alors que 80% des Français estiment que l’époque actuelle ne se prête pas au romantisme et alors qu’un Français sur deux considère que ses concitoyens ne sont pas romantiques, les moins de 35 ans, eux, semblent plus optimistes que leurs aînés en matière de romantisme. Ainsi, ils sont « seulement » 63% à considérer que l’époque ne se prête pas au romantisme, contre 88% des plus de 50 ans. Aussi, 71% des 18-35 ans déclarent être romantiques, contre 60% des plus de 50 ans, toujours selon l’étude menée par Happn et OpinionWay. Chez la jeune génération, c’est donc particulièrement vrai, la romance n’a pas dit son dernier mot !

« Il est amusant de voir le décalage entre la perception individuelle – je me trouve romantique et j’aspire à vivre une belle histoire remplie de beaux moments – et la perception de notre époque qui, elle, semble allergique au romantisme. Il y a donc un certain cynisme de façade : quelque chose dans l’air du temps nous incite à faire la moue devant ce qui est romantique, alors qu’il existe une véritable envie d’amour chez les individus », commente Marine Ravinet, directrice des tendances chez happn. Pour les moins de 35 ans, les nouvelles technologies facilitent grandement la romance. Et cela vaut tant dans les débuts de la relation (43% des moins de 35 ans le disent contre 20% pour les personnes âgées de 50 ans et plus) que dans sa construction (30% contre 14%). Plus précisément, un grand nombre de jeunes considèrent que les apps sont un moyen comme un autre d’avoir de belles histoires et y voient un moyen de faire des rencontres en dehors de leur cercle de proches. D’ailleurs, près de 4 jeunes sur 10 (37%) déclarent avoir déjà eu une histoire d’amour grâce aux applications, contre 25% des Français. Si 3 Français sur 4 considèrent que le romantisme ne s’exprime plus aujourd’hui comme à l’époque de leurs parents, on note que le couple durable et exclusif reste le schéma amoureux de référence pour un grand nombre de Français. Alors que l’on voit émerger de nouvelles formes de relations amoureuses (polyamour, relation libre…) c’est bien la relation de couple exclusive que recherchent majoritairement les Français : 68% des sondés déclarent être dans une relation de couple définie comme exclusive. Quant à la situation amoureuse idéale des Français, elle est également très nettement dominée par le couple exclusif (75%). Toutefois, 7% de la population aspirent à être dans un couple où il est accepté d’avoir plusieurs partenaires sexuels ou amoureux alors que seuls 3% déclarent être effectivement dans cette configuration à ce jour. Pour finir, seuls 11% des Français arment aspirer au célibat (contre 27% qui le sont actuellement).