37% des 12-17 ans achètent sur Internet, mais quoi au juste ?

Il y a quelques semaines, Séverine Six, Directrice des Relations Agences chez Facebook France, nous en parlait, « la grande tendance du moment, c’est le Social Selling ». En cette année 2020 marquée par des confinements et une crise sanitaire de grande ampleur qui limite le bon fonctionnement des magasins en tout genre, les internautes sont de plus en plus nombreux à opter pour les achats en ligne (à condition qu’ils ne rencontrent pas de bugs), que cela passe par les réseaux sociaux ou par des sites de marques. On le sait, l’essor du e-commerce constitue une tendance globale. Mais en quoi concerne-t-elle la jeune génération ? Une nouvelle étude menée par Vybe, néo-banque qui compte aujourd’hui plus de 1 005 0000 de jeunes inscrits sur son site Web, plus de 318 000 téléchargements et plus de 203 000 précommandes de cartes, s’intéresse au sujet en révélant notamment que l’on compte aujourd’hui 37% de jeunes entre 12 et 17 ans qui achètent sur Internet. Un chiffre qui évolue année après année, comme en attestent le fait que la pratique a augmenté de 12% entre 2018 et 2019. Mais qu’achètent-ils en ligne exactement ?

Toujours selon l’étude menée par Vybe, ce sont avant tout des produits de mode (vêtement et beauté) que les jeunes achètent, sur Internet comme en dehors. Au global, les différents secteurs d’achats de cette génération se répartissent de la manière suivante : mode (30%), restauration (25%), grande surface (24%), e-commerce (14%), autres (19%). Si la mode est LE secteur qui engage le plus les moins de 20 ans, c’est en grande partie pour deux raisons selon la néo-banque. La première, c’est « l’impact des placements de produits faits par des influenceurs suivis par des millions de jeunes. Ces influenceurs sont des figures d’autorités auprès des adolescents qui s’y identifient. Aussi, sous cette influence les jeunes sont directement incités et poussés à l’achat qui lui est majoritairement lié à la mode ». Effectivement, la puissance du marketing d’influence sur la consommation de la jeune génération n’est plus à prouver. La deuxième raison, c’est le pouvoir du targeting. « Celui-ci permet aux marques de toucher des catégories de personnes, définies en fonction de leurs préférences d’achats, recherches internet ou le type de contenu consommé. Les données de ces jeunes étant constamment reprises et évaluées, il est plus facile d’inciter les jeunes, connectés de façon permanente, à l’achat ». En marge de cela, on notera que l’étude menée par Vybe révèle qu’un jeune sur cinq utiliserait directement son smartphone pour faire des achats. Pour autant, la carte bancaire et l’argent liquide restent beaucoup plus utilisés pour cette cible. Comme quoi, il n’y a pas que le digital dans la vie des jeunes !