4 jeunes sur 10 choisissent des marques qui ont un impact positif sur l’environnement ou la société

Par Céline Pastezeur - Publié le 18 Juin 2019 à 10:03
Mode, beauté, sport, quelles sont les marques préférées de la Génération Z en 2021 ?
En cette année 2019, difficile de tout comprendre sur la jeune génération et ses attentes. Heureusement, une nouvelle étude signée Deloitte nous en apprend plus à son sujet, qu'il s'agisse d'engagement comme de rapport aux réseaux sociaux.

La rédaction d’Air of melty vous en parle régulièrement en cette année 2019, pour séduire la jeune génération, il faut miser sur les valeurs qui sont importantes pour elle. Comme nous l’expliquait Cécile Garat, Directrice Générale Adjointe d’AdUX il y a peu, « la nouvelle génération est en quête de sens et c’est exactement ce que doit apporter une marque qui communique ». C’est dans ce contexte que des campagnes comme celle de Gillette, qui a affirmé son soutien aux personnes transgenres, ou d’Ikea, qui a lancé un produit innovant pour nettoyer les rivières au Royaume-Uni, parviennent à toucher et à engager cette cible exigeante. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étude signée Deloitte qui nous permet de mieux comprendre certaines attentes des 18-35 ans, notamment en matière de consommation. Ainsi, l’étude Millennial Survey 2019 révèle que 40% des Gen Y et 36% des Gen Z ont entamé ou approfondi une relation avec une entreprise dont les produits et services ont un impact positif sur l’environnement ou la société. D’autres données issues de l’étude apportent un autre regard sur la jeune génération.

Comme le révèle Nielsen, en moyenne, les Gen Y et Z français sont assez optimistes quant à l’idée qu’il n’y a pas de barrières les empêchant d’atteindre leurs ambitions de carrière. Cette perception positive, nettement plus élevée que dans le reste du monde peut être à la fois le signe d’une meilleure préparation des étudiants français au monde du travail grâce à l’accessibilité de l’éducation ou bien d’une déconnexion du système éducatif français avec les réalités « business », souvent reprochée aux universités. En pratique, 65% des Gen Z ne voient ainsi pas d’obstacles à la réalisation de leurs objectifs de carrière, contre 58% des Gen Z dans le monde et 53% des Millennials français. Enfin, on notera que, bien que, bien que baignant dans un univers digitalisé, les générations Z et Y ne se coupent pas du monde réel. Ils sont un peu plus de 50% à considérer que les nouvelles technologies ne procurent pas que des avantages mais aussi des risques liés au partage de leurs données personnelles. Ainsi, 62% des Gen Y et 56% des Gen Z français considèrent que, dans l’ensemble, les réseaux sociaux font plus de mal que de bien. Par ailleurs, environ 55% des jeunes français pensent qu’ils seraient en meilleur santé et plus heureux s’ils passaient moins de temps sur les réseaux sociaux.