7 Millennials sur 10 ont envie de faire plus de télétravail après le confinement

Par Céline Pastezeur - Publié le 16 Avr 2020 à 10:06
Conversationnel : Margot Henry, Pauline Imblot et Milan Monville, nouveaux nommés
Le déconfinement se prépare doucement mais sûrement. Pour les 18-35 ans, cela signifie qu'un retour au bureau est désormais à envisager. Bonne ou mauvaise nouvelle pour ceux qui étaient adeptes du télétravail ces dernières semaines ?

Depuis plusieurs semaines déjà, une grande partie des Français se voit forcée de réinventer son quotidien à cause des mesures de confinement mises en place en France pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Si le confinement incite les jeunes à se divertir et à communiquer avec leurs proches d’une autre manière, notamment grâce aux très populaires « coronapéros », il les force aussi et surtout à adapter leur manière de travailler, avec le télétravail qui est devenu une normalité. À ce sujet, il y a peu, une étude signée Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, révélait que 68% des 18-35 ans regrettent leur bureau et leur espace de travail habituel. Mais, qu’on se le dise, à l’heure où le déconfinement approche doucement mais sûrement, nombreux sont en réalité les jeunes qui se verraient bien intégrer davantage le télétravail dans leurs quotidien classique. Ainsi, une nouvelle étude toujours menée par Deskeo révèle que 71% des 18-35 ans veulent faire plus de télétravail après cet épisode de confinement, contre 62% de l’ensemble des Français. Et d’ailleurs, un jeune sur deux pense que son employeur sera plutôt favorable à cette nouvelle manière de travailler, même si 45% pensent qu’il pourrait s’y opposer dans le cadre d’une culture forte de présentéisme. Aussi, 36% des jeunes estiment que le télétravail est incompatible avec leur métier et 19% évoquent un manque de confiance pour justifier un éventuel refus de la part de leur boss.

Par amour du télétravail, 81% des 18-35 ans seraient prêts à accepter de ne pas avoir de bureau attribué au sein de leur entreprise. Par ailleurs, 7 jeunes sur 10 déclarent qu’ils auraient des a prioris très positifs sur une entreprise favorable au télétravail (même partiel) tandis qu’ils seraient presque tout autant à avoir un a priori « plutôt négatif » sur une entreprise opposée à cette manière de travailler. Ce qui plait le plus aux 18-35 ans dans le télétravail, c’est le fait de ne plus perdre de temps dans les transports (32%), devant le fait d’être au calme pour se concentrer (31%), le fait de pouvoir s’organiser comme ils l’entendent (23%) et enfin le fait d’avoir plus de temps pour les loisirs et les proches (8%). En revanche, le manque d’émulation collective émanant d’un espace de travail dynamique (39%) est ce qui leur manque le plus, devant les échanges simples avec les collègues (28%), la vraie coupure envre vie personnelle et vie professionnelle (15%) ou encore la vraie pause déjeuner entre collègues (11%). En cela, on le voit, si le télétravail attire la jeune génération, elle ne le voit pas pour autant comme étant une solution parfaite à 100%.