Snapchat, l’avenir du Native Advertising auprès des moins de 30 ans ?

Pas une journée ne passe sans que l’on parle du phénomène Snapchat, cela se confirme aujourd’hui ! La semaine passée, la rédaction d’Air of melty vous annonçait que Snapchat venait de lever 175 millions de dollars et devenait toujours plus incontournable pour les marques. Avec cette levée de fonds, la plateforme passe un nouveau cap dans sa stratégie de développement, une semaine à peine après avoir franchi le cap des 8 milliards de vidéos vues par jour. Et quelque chose nous dit que tout ça devrait savoir attirer les marques toujours plus sur le service ! Pour d’ores et déjà vous aider à communiquer sur la plateforme, nous vous dévoilions il y a quelques jours 5 exemples de marques communiquant bien sur Snapchat, de Snapchat à Amazon, en passant par Audi et Marriott. Aujourd’hui, c’est un article tiré du blog Will be group qui a attiré notre attention, en se penchant sur la question (qui nous obsède également au quotidien) « Comment les annonceurs ciblent les moins de 30 ans ? » Alors, la réponse ? Cela passe d’abord par un décryptage de l’application cryptée, clairement largement incomprise par les plus de 30 ans ! Et pour cause, « Nous avons fait en sorte que les parents aient beaucoup de mal à embarrasser leurs enfants », a déjà déclaré Evan Spiegel, le co-fondateur de l’appli.

Une fois que l’on comprend davantage le fonctionnement de l’application, entre ses snaps et ses stories, on se rend alors compte d’une réalité : Snapchat représente aujourd’hui « un nouveau média » pour la jeune génération. « Les contenus produits sur Snapchat sont conçus pour être éphémères et instantanés. En cela, Snapchat est à la fois le produit de notre culture de l’instantané et un accélérateur de la tendance à vivre dans l’instant. On y trouve des trésors insoupçonnés de créativité et d’absurdité », explique le blog, en donnant l’exemple de DJ Khaled, devenu roi de Snapchat (et roi auprès des annonceurs) avec des contenus vus par des millions d’utilisateurs. Ce qui fait aussi la force de Snapchat, c’est son utilisation de filtres, devenu un phénomène sur la toile en général, comme Facebook l’a aussi démontré en surfant sur le drapeau gay ou encore le drapeau français à l’occasion des attentats du 13 novembre. « Sur Snapchat, l’offre de filtres est plus systématique : elle permet aux utilisateurs de rendre leurs selfies drôles et décalés — un peu comme si le narcissisme exacerbé des ‘Millennials’ pouvait être atténué par une forme d’humour absurde ».

Mais surtout, comme le conclue Laëtitia Vitaud, auteur de l’article et Digital Marketing Officer, « La richesse de Snapchat vient de sa nature composite. C’est un média de masse : on peut y toucher, comme avec la télévision, une audience de plusieurs dizaines de millions d’individus. Mais c’est aussi un média permettant un ciblage très fin : les individus s’approprient ces contenus eux-mêmes et ne sont plus les réceptacles d’un contenu top down identique pour tous(…). Jusqu’à Snapchat, la publicité sur mobile n’était qu’une version miniaturisée des publicités sur PC ou des publicités télévisuelles ». Or, cela, vous le savez désormais, ça ne passe pas auprès de la jeune génération, très exigeante en matière de publicité. Fort de ce constat et « parce que le mobile est aujourd’hui clairement identifié comme l’avenir de la publicité, on commence maintenant à concevoir, filmer et écrire des contenues adaptés au mobile, qui font le succès du modèle de Snapchat – du native advertising nouvelle génération ». A vous de ne pas manquer le train en marche !