Adidas inaugure un terrain de tennis en pleine mer pour éveiller les consciences

En ce mois de janvier 2022, synonyme de challenge Veganuary pour certains, se déroule l’Open d’Australie, une compétition de tennis qui a déjà beaucoup fait parler d’elle à cause de la polémique autour du visa du joueur non vacciné contre le Covid, Novak Djokovic. Mais cette affaire n’est pas le seul buzz qui entoure le tournoi du moment. Pour promouvoir sa dernière collection en collaboration avec l’ONG Parley Ocean Plastic et à l’occasion de l’Open d’Australie, Adidas, qui s’était associé à LEGO il y a quelques mois pour donner une nouvelle vie à la mythique Superstar, a choisi de frapper fort avec une campagne qui entend frapper les esprits et éveiller les consciences sur un sujet qui touche particulièrement la jeune génération : l’environnement. Et oui, on vous en a déjà parlé, les Millennials sont plus verts que leurs aînés sur tous les points, même en amour ! Ici, c’est la question de la protection des océans qui est à l’honneur. Dans sa campagne, Adidas inaugure tout simplement un court de tennis en pleine mer…

Situé à environ 10km de Queensland en Australie, en pleine mer de Corail, la plateforme et l’opération présentés par Adidas ont pour but d’inciter les Australiens à agir pour l’environnement et lutter contre la pollution plastique des océans. Pour cette opération, qui prend la forme d’un film digital de 6 minutes (de quoi bien montrer que les jeunes ne consomment pas que des contenus en mode snack content), Adidas a fait appel à plusieurs sportifs australiens comme Ian Thorpe, Jess Fox, Steph Claire Smith et Nathan Cleary pour s’affronter sur ce terrain pour le moins original. Avec cette campagne et ce sujet de l’écologie, Adidas pourrait bien toucher les moins de 35 ans en plein cœur. En effet, selon une étude publiée dans The Lancet Planetary Health l’an passé, pas moins de 84% des jeunes se disent victimes d’éco-anxiété. Concrètement, 45% des Z interrogés considèrent aussi que le réchauffement climatique impacte négativement leur vie de tous les jours et 77% estiment que l’on a globalement échoué à prendre soin de la planète. Peut-être n’est-il pas trop tard pour s’y mettre ?