Amis, famille, travail, c’est quoi le bonheur pour les jeunes en 2017 ?
Vous le savez si vous nous lisez au quotidien, la rédaction d’Air of melty cherche à vous aider à toujours mieux cerner la jeune génération. Et s’il y a bien une chose que l’on a appris ces derniers mois, c’est que les jeunes savent ce qu’ils veulent et ce qu’ils ne veulent pas de votre part. Récemment, nous vous avons ainsi dévoilé 27 astuces pour une stratégie plus efficace auprès des Millennials. Aussi, il y a quelques heures, nous vous présentions 5 différences en matière de consommation de médias distinguant la génération Y de la génération Z. Mais connaître le rapport des jeunes aux marques ne fait pas tout. Que sait-on au juste du rapport des jeunes à la vie ? A ce sujet, un un questionnaire en ligne réalisé par Trendy, le site « feel good » de l’Etudiant, révèle aujourd’hui ce qui compte réellement dans la vie des moins de 25 ans. Alors que Christophe Maé se demandait il y a quelques mois où est le bonheur, dans sa célèbre chanson, sachez-le, les jeunes, eux, savent exactement ce qui les rend heureux visiblement ! Et pour la majorité d’entre eux, ça passe par la famille.
De façon générale, sur une échelle de 1 à 10, 87% des jeunes situent aujourd’hui leur bonheur au-dessus de 5, avec une moyenne globale estimée à 7/10. Nous avons donc affaire à une génération plutôt satisfaite de ce qu’elle a. Dans le détail, devant la vie amoureuse (35%), la famille pour plus de 62% des répondants, et les amis pour plus de 50%, sont des critères « très importants » pour être heureux. D’ailleurs, ces derniers sont mentionnés par plus de la moitié des sondés, estimant qu’il est essentiel de partager ses bons moments avec ses amis. Suivent les amoureux (18 %), les parents (13 %), juste devant les frères et sœurs (12 %). Dans la vie quotidienne, pour être épanouis, les 14-24 ans sondés dans le cadre de cette enquête misent également tout sur la santé, devant leur futur job et les études, puis sur leur vie sociale, alors que le salaire et la sexualité ne sont absolument pas mis en avant comme éléments du bonheur.
Un bonheur qui est par ailleurs parfois une simple façade. Ainsi, 38 % des sondés expliquent ressentir une pression sociale parfois, 32 % souvent, tandis que 7 % d’entre eux la ressentent en permanence, soit 77 % des interrogés au total. Et, puisque de l’obligation de surjouer la joie à un sentiment de tristesse, il n’y a qu’un pas, les jeunes sont aussi 90 % à se sentir tristes parfois, souvent ou tout le temps. Dans ce contexte, les jeunes se tournent plutôt vers des activités solitaires : regarder un film/une vidéo ou écouter une chanson sont mentionnés dans la moitié des cas de blues. Ensuite, faire du sport intervient comme un défouloir, et enfin seulement appeler ou aller voir un ami. La lecture, les jeux vidéo ou naviguer sur les réseaux sociaux ne sont pas des valeurs refuges, puisqu’elles sont peu plébiscitées. Enfin, dans le même genre, 60% des jeunes déclarent ne pas avoir besoin des réseaux sociaux pour se sentir heureux.