Burger King fait un effort sur le prix de son menu King Deal, mais (clairement) pas sur sa pub

À l’heure où la jeune génération veut de l’authenticité dans la communication des marques, Burger King lui en donne, clairement. Régulièrement, la rédaction d’Air of melty vous parle des opérations de communication de l’enseigne de restauration rapide Burger King. Il faut dire que la chaîne de restauration rapide ne s’arrête jamais…ou presque, en France comme à l’étranger d’ailleurs. Dans l’Hexagone, en cette année 2019, Burger King s’est déjà fait remarquer pour avoir lancé le Whomère à l’occasion de la fête des mères et, surtout, pour avoir nargué McDonald’s au moment du lancement de ses wraps. En ce mois d’octobre 2019, l’enseigne de restauration rapide revient sur le devant de la scène avec une nouvelle campagne qui se veut on ne peut plus basique pour promouvoir son menu pas cher. C’est à dire ? Simplicité et humour sont au rendez-vous.

Pour assurer la promotion de son offre King Deal à moins de 5€, l’enseigne Burger King, avec son agence Buzzman, a volontairement mal réalisé sa nouvelle publicité. Sur celle-ci, on voit des images des différents produits qui composent le menu associés les uns aux autres dans un montage de mauvaise qualité et très (très) basique. Sous les images, on retrouve le texte suivant : « On a fait une effort sur son prix, pas sur sa pub ». Et cela se remarque bien puisque même une erreur de frappe s’est glissée dans l’annonce pour donner l’impression que la campagne a vraiment été réalisée très rapidement, trop rapidement. Au travers de cette campagne, on note que Burger King veut avant tout mettre l’accent sur le faible prix de son menu, comme l’illustre le fait que les termes « son prix » sont surlignés. En somme, avec beaucoup de second degré, Burger King signe une campagne simple et efficace qui devrait trouver un écho fort auprès de la jeune génération, qui réclame de plus en plus ce genre de valeurs aux marques. Cette campagne de l’agence Buzzman qui fait sourire devrait avoir tout bon auprès de la génération « No Bullshit ».