Comment bien travailler avec un influenceur en 2019 ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 29 Mai 2019 à 10:04
Podcasts, messagerie, engagement, les tendances de la communication digitale qui devraient marquer 2020
En cette année 2019 qui fait la part belle au marketing d'influence, Guillaume Doki-Thonon, CEO de Reech, vient de dévoiler quelques conseils pour travailler du mieux possible avec les influenceurs. Collaboration et lâcher prise sont les mots-clés à retenir.

En cette année 2019, le marketing d’influence est sans aucun doute l’un des sujets phares sur le marché de la communication. Et cela n’a rien d’étonnant quand on sait que plus de 8 jeunes sur 10 déclarent se laisser influencer dans leur consommation par des influenceurs. Mais encore faut-il savoir comment profiter de cette tendance. Il y a quelques jours, Socialbakers, leader de l’analyse des médias sociaux grâce à l’intelligence artificielle, décryptait les tendances du marketing d’influence en 2019, entre engagement, micro-influenceurs et stories. Plus récemment, c’est l’ARPP qui faisait le point sur les bonnes et les moins bonnes pratiques en matière de marketing d’influence sur les réseaux sociaux; Aujourd’hui, c’est Guillaume Doki-Thonon, CEO de Reech, qui apporte sa contribution à la réflexion générale. Pour lui, c’est simple, les marques doivent tout simplement réinventer leurs pratiques marketing. Mais comment au juste ?

Comme l’explique le professionnel interviewé par L’ADN, si les marques continuent de contrôler leur création sans s’appuyer sur l’expertise des influenceuses et des influenceurs, elles risquent de perdre ce qu’il y a de plus précieux dans l’influence marketing, à savoir l’authenticité. Transformer un influenceur en simple panneau publicitaire est une erreur. « L’influenceur doit faire partie du processus de création. Ce n’est pas un relais, il doit co-créer la campagne avec la marque », explique ainsi Guillaume Doki-Thonon. En somme, les départements marketing des marques doivent apprendre à renoncer à l’idée de contrôler toute la production de A à Z. De leur côté, les influenceurs, eux, doivent se professionnaliser en essayant de mieux connaître leur communauté et en devenant de véritables experts des sujets qui lui plait. « À eux de comprendre leurs attentes et de saisir ce qui pourrait fonctionner et ce qui ne pourrait pas fonctionner. Des outils, agences et solutions existent déjà pour les protéger et normaliser leurs pratiques. Mais là encore, les influenceurs, trop souvent oubliés, doivent être au cœur de la réflexion sur les contours et les évolutions de leur balbutiante profession. Comme pour tout métier, ce sont ceux qui le font qui vont en dessiner l’avenir, porter des revendications, et fonder les bases. Et les marques ne peuvent pas imposer de direction. Elles vont donc devoir apprendre à communiquer et à faire confiance à leurs interlocuteurs si elles veulent continuer à collaborer avec eux ». Alors, au travail, chacun de son côté mais tous ensemble !