Comment la Génération Z a-t-elle vécu ce Mondial 2018 ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 16 Juil 2018 à 12:02
La génération Y, une génération qui mise tout ou presque sur l’affection ?
Cette fois, c'est terminé, le Mondial 2018 a tiré sa révérence de la plus belle des façons avec une victoire des Bleus et ne reviendra que dans 4 ans pour faire de nouveau vibrer la jeune génération. À ce sujet, le site 20 Minutes a interrogé un sociologue pour comprendre comment les moins de 20 ans ont vécu cette compétition folle. Décryptage.

Pas toujours facile de comprendre la jeune génération, c’est un fait ! Heureusement pour vous, au quotidien, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à y parvenir, en vous montrant par exemple les différences qui opposent la Génération Z aux Millennials. Toujours dans cette logique, nous vous faisions aussi découvrir les défis qui attendent le retail pour conquérir la Génération Z entre authenticité, expérience et segmentation, entre autres choses. Aujourd’hui, c’est le site Le Parisien qui s’intéresse à cette cible, qui n’était pas née au moment de la victoire de la France au Mondial 1998 et qui a à son tour vécu un Mondial historique. Plus précisément, le titre s’interroge sur la manière dont ces jeunes, qui ont vu le jour entre 1995 et 2010, ont vécu la Coupe du monde 2018 par rapport à leurs aînés. On fait le point tout de suite ! La première chose qui a changé en 20 ans de football et de vie, c’est avant tout l’impact des réseaux sociaux. Comme l’explique Ronan Chastellier, sociologue, « Ces jeunes sont incapables d’assister à un événement sans coller, entre eux et cet événement, leur smartphone. Ils filment ce qu’ils considèrent comme historique mais ont besoin d’une validation en l’envoyant à leurs copains ». Le mot d’ordre, c’est le partage…grâce au digital !

Aussi, la génération Z se démarque par une individualité certaine, qui passe notamment par le selfie. « Pendant la Coupe du monde, ils vivent certes un truc collectif mais ces jeunes se demandent aussi : comment exister quand le groupe existe à ce point ? », analyse l’expert. Et c’est précisément là qu’intervient l’autoportrait numérique. « Une façon de dire qu’ils font partie du mouvement mais en le customisant à leur manière ». Aussi, cette jeune génération découvre enfin un événement fédérateur d’ordre joyeux. En effet, jusque-là, « le seul grand moment de communion que cette génération a connu jusqu’à maintenant fut le plus tragique : les attentats », analyse Ronan Chastellier. Enfin, cette année 2018 marque le retour d’une génération « black-blanc-beur », avec des joueurs de l’équipe de France qui viennent à 80% de mouvements migratoires. Ce qui correspond tout à fait à la jeune génération, aussi très mélangée. « Ils aiment vivre des choses profondément égalitaires et festives. Le ségrégationnisme, c’est pour eux un truc de vieux », de conclure le sociologue.