Coronavirus : 1 jeune Français sur 5 ne souhaite pas se faire vacciner

Par Céline Pastezeur - Publié le 02 Avr 2021 à 12:02
La jeune génération et le shopping sur mobile, quelle réalité en 2022 ?
Alors que la crise sanitaire se prolonge, la plus grande plateforme de data tierces au monde Dynata a interrogé les Français sur ses comportements, ses inquiétudes et bien plus encore en cette période si particulière. Zoom sur ce qui concerne les Millennials !

Alors que la France est repartie dans une phase de reconfinement et de couvre-feu pour limiter au maximum la propagation de Covid-19, l’ensemble des Français doivent faire preuve de patience pour espérer un retour à une vie plus normale prochainement. À ce sujet, Dynata, la plus grande plateforme de data tierces au monde, a interrogé plus de 1 000 répondants français la semaine du 15 mars 2021 de façon à mieux saisir leurs comportements, leurss inquiétudes mais aussi leurs attentes dans un contexte sanitaire, économique et social sans précédent. La rédaction d’Air of melty a pu avoir accès à des données inédites concernant les 18-35 ans, pour mieux comprendre ce qui caractérise la jeune génération. Verdict, ce qui inquiète le plus les jeunes Français actuellement, c’est l’accès à la nourriture (45% des 18-24 ans et 70% des 25-34 ans) devant le fait de de se retrouver avec des étrangers (33% et 34%), leur santé personnelle (31% et 19%) ou encore la santé financière de leur foyer (17% et 29%). Pour près d’un jeune sur deux, c’est clair, les marques devraient penser à la pandémie de Covid-19 au moment de concevoir leurs campagnes de communication. Ils sont 45% des 18-34 à penser qu’elles devraient toutes le faire et plus de 4 sur 10 à estimer que certaines devraient le faire. Dans le même temps, un Millennial sur 10 considère que la vie devrait continuer normalement. Au sujet de la vaccination, on note que 28% des 18-34 ans voudraient attendre quelques mois après le lancement du vaccin avant de se faire eux-même injectés une dose : ils veulent que d’autres passent avant pour vérifier que c’est un acte sûr. Aussi, 23% voudraient dans un premier temps parler à leur médecin pour avoir son avis avant de passer à l’acte. Au total, seuls 17% des 18-34 ans (contre 28% de l’ensemble des Français) se disent prêts à se faire vacciner immédiatement. Dans le même temps, 18,9% des 18-24 ans et 22,9% des 25-34 ans déclarent qu’ils ne se feront jamais vaccinés (contre 14,6% de l’ensemble des Français).

Concernant la fin de la pandémie, l’étude menée par Dynata révèle que les 18-34 ans pensent majoritairement que cela prendra plus d’un an avant que l’on assiste à un retour à une certaine normalité. Ils sont près de 3 sur 10 à le penser. 23% des 18-24 ans et 19% des 25-34 ans considèrent dans le même temps que la vie ne redeviendra jamais comme elle était avant la crise sanitaire. Et ce que l’étude met particulièrement en lumière concernant les envies des Français, c’est le fait que les jeunes sont impatients de repartir en vacances : près d’un jeune sur 10 prévoir de partir dès que cela la situation sera plus sûre. Près de 2 Millennials sur 10 prévoient de partir 3 à 4 semaines après la stabilisation de la situation et plus de 25% entre 1 et 3 mois plus tard. De quoi confirmer que les jeunes sont prêts à tout pour voyager ! Concernant le monde post-pandémie, certaines habitudes devraient êre revues du côté de la jeune génération. Ainsi, par exemple un jeune sur 10 prévoit de se déplacer « un peu moins » en avion. Aussi, 21% des 18-24 ans et 19% des 25-34 ans prévoient de passer un peu plus de vacances dans leur propre pays. Ils sont aussi 19% et 13% à vouloir prendre un peu plus de vacances à l’étranger. Bref, le voyage devrait être un sujet primordial pour la jeune génération après la crise sanitaire. En matière de consommation, jusqu’à 29% des 18-24 ans et 23,5% des 25-34 ans entendent acheter un peu moins de nourriture importée. Dans le même temps, un jeune sur quatre entend manger plus d’aliments de saison. Aussi, 28,8% des 18-24 ans et 19,4% des 25-34 ans entendent considérer davantage l’engagement environnemental des marques qu’ils consomment. Bref, cela se vérifie de plus en plus, il y aura bien un avant et un après pandémie !