Coût, édito, 4 astuces pour rentabiliser son chatbot

Par Céline Pastezeur - Publié le 11 Oct 2017 à 07:34
Les Millennials, de plus en plus tentés par les chatbots ?
Révolution chatbot en cours ! Vous en êtes où sur ce sujet, de votre côté ? Si vous cherchez à lancer un tel outil pour engager les Millennials, assurez-vous de créer un service qui sera capable de vous rapporter quelque chose !

Entre les jeunes et les chatbots, l’opération séduction se poursuit irrémédiablement ! Ces derniers mois, la rédaction d’Air of melty vous l’a largement montré, la tendance du messaging connait un fort essor, au point d’être désormais plus forte que les emails en matière de service client. Il faut dire que, avec des chatbots débarquant jusque dans les campagnes vidéo, une véritable révolution se joue actuellement en matière de communication. Et les jeunes sont les premiers à l’apprécier ! Il y a quelques mois, une étude a ainsi mis en lumière le fait que 65% des Millennials Français ont testé et approuvé les chatbots. Mais comment les marques doivent-elles aujourd’hui se servir de ce nouvel outil, exactement ? Et surtout, comment peuvent-elles en profiter ? Le site eMarketing répond à la question en présentant 4 astuces pour rentabiliser son chatbot.

Le premier point à aborder avec précaution, c’est l’aspect du coût de démarrage d’un chatbot. Bonne nouvelle à ce sujet, « les chatbots se révèlent moins coûteux que d’autres interfaces digitales, à l’instar d’un site web ou d’une application mobile », confie Robin Coulet, directeur associé de Conversationnel, agence de conseil digital. Bien évidemment, l’efficacité et la complexité de votre agent dépendra du budget que vous y consacrez. Ne visez donc pas trop haut si vous disposez de moyens limités ! Deuxièmement, misez (de la bonne façon) sur l’éditorial. Cette phase édito est l’étape centrale du projet. « Cette phase, qui consiste à récupérer du contenu afin d’élaborer des réactions appropriées, nécessite l’organisation d’ateliers pour concevoir les meilleures réponses, dans un format court et adapté à l’image de la marque », tout en humanisant les échanges.

Par ailleurs, pour toujours plus d’efficacité, pensez à établir des use cases, à savoir la détermination de cas d’usage précis gérés par le chatbot : suivi de commande, aide à la vente, diagnostic, etc. Et, enfin, pensez à bâtir vos KPI : « Si le ROI sonnant et trébuchant semble encore difficile à mesurer, d’autres indicateurs quantitatifs font office de jauge de réussite. Les principaux : le nombre d’utilisateurs, la durée de l’échange et le nombre de messages envoyés, le niveau de satisfaction des utilisateurs, le pourcentage de messages incompris, le taux de conversion généré ou encore le nombre de nouveaux clients touchés. Pour le cofondateur de Webotit – qui garantit un taux de compréhension des messages de l’ordre de 80 % -, outre la satisfaction client et l’augmentation des ventes, la notoriété (le nombre de retombée presse, par exemple) est également à scruter ». Avec tout ça, à vous de jouer !