Culture du partage, crise de l’autorité, nomophie, les 5 caractéristiques principales de la Génération Z décryptées

Par Céline Pastezeur - Publié le 02 Mar 2018 à 09:11
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Vous pensez tout savoir de la Génération Z ? Pour le vérifier, découvrez tout de suite les 5 caractéristiques principales repérées par le site des Echos dans l'ouvrage rédigé par Elodie Gentina et Marie-Eve Delecluse, "Génération Z : des Z consommateurs aux Z collaborateurs".

Vous aider à comprendre la jeune génération, c’est l’ambition que se donne la rédaction d’Air of melty au quotidien. À ce sujet, nous vous répétons régulièrement que, pour bien cerner cette cible, il faut déjà accepter l’idée de l’existence de deux catégories principales : la génération Y, alias les 25-35 ans d’un côté, et la génération Z, alias les 15-25 ans, de l’autre. Au sujet des premiers, nous vous parlions récemment du fait que Gucci serait actuellement la marque préférée des Millennials, ce qui en dit long sur leur manière de penser et de consommer. Concernant les plus jeunes, nous vous présentions il y a quelques semaines les 4 aspirations principales de la Génération Z au sujet du travail. Mais puisque le rapport des jeunes au travail ne suffit pas à définir les caractéristiques principales des moins de 20 ans, nous voulions aujourd’hui vous faire découvrir le décryptage proposé par le site des Echos, qui a lu l’ouvrage rédigé par Elodie Gentina et Marie-Eve Delecluse, « Génération Z : des Z consommateurs aux Z collaborateurs » et qui en a retenu 5 caractéristiques principales de la génération Z. Êtes-vous prêt à les découvrir ?

Le premier point abordé par le site des Echos, c’est la nomophobie, alias la peur de vivre sans son téléphone, dont nous vous avons déjà parlé. « Les Z ne vivent pas seulement par le digital. Ils ont besoin de sociabilité réelle et mêlent le shopping en magasin, sur Internet et avec le mobile. Aujourd’hui, une nouvelle névrose se répand, l’angoisse de se retrouver sans son smartphone : « No mobile phobia » ». Si cette phobie est réelle, il faut toutefois aujourd’hui la nuancer car l’une des envies de la jeune génération en 2018, c’est d’apprendre à toujours plus se déconnecter pour profiter de vrais moments dans le monde physique. Deuxièmement, ce qui caractérise les moins de 25 ans, c’est leur crise d’autorité. Kézako ? « Dans la famille contemporaine, plus démocratique, les jeunes ne reconnaissent plus l’expérience des parents comme des valeurs sûres. Ayant l’information à portée d’écran et de clic, ils contestent le savoir de leurs professeurs. Au même titre, le statut de collaborateur a changé ». Et cela se ressent dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle !

Autre point important selon le site des Echos, c’est l’importance de la culture du partage, avec des jeunes consommateurs habitués à acheter, à revendre, à échanger voire à partager (Netflix, streaming musical…). Par ailleurs, au-delà de la nomophobie, la génération Z fait parler d’elle pour son côté hyperconnecté associé à une idée de « génération multitâche ». « Connectés à plusieurs écrans à la fois (smartphone, tablette, télévision, ordinateur), ils surfent sur le Net. La société les qualifie de ‘zappeurs’ dans le monde du travail. Un mot doté autrefois de connotation négative et qui prend désormais une forme positive ». Enfin, last but not least, l’aspect « home sweet home » parle réellement à la jeune génération, qui « ne vit pas pour travailler mais travaille pour vivre. Ces jeunes choisissent une entreprise où ils se sentent bien professionnellement et personnellement. Ils doivent pouvoir développer leur potentiel ». Tout est dit, non ?