Desperados mise sur la réalité virtuelle pour une expérience inédite

De façon générale, la rédaction d’Air of melty vous en parle régulièrement, entre les jeunes et l’innovation, ça matche bien. Plus précisément, il y a quelques mois, nous vous faisions savoir que la réalité virtuelle était effectivement largement adoptée par la jeune génération, avec près de 8 jeunes sur 10 se déclarant intéressés par ce genre de pratique. Dans cette logique, il n’était pas surprenant que Google annonce dans la foulée vouloir investir dans la réalité augmentée sur desktop. Plus récemment, c’est le magazine NEON qui décidait de miser sur la réalité augmentée dans une version papier inédite de son titre pour proposer une expérience au top pour les Millennials. Aujourd’hui, c’est au tour de la marque de bière Desperados de miser sur l’innovation pour séduire son cœur de cible, au travers d’une nouvelle étiquette inédite misant sur le concept de la réalité virtuelle afin de permettre au grand public d’explorer l’oeuvre de Théo Lopez, du collectif d’art urbain 9ème Concept, qui a créé cette nouvelle étiquette. Mais encore ?

Comme l’explique le communiqué diffusé, au-delà de l’étiquette qu’il a conçue, Théo Lopez a imaginé une expérience permettant d’explorer son œuvre de l’intérieur grâce à la réalité virtuelle. « Hier on regardait une œuvre d’art, demain on la découvrira de l’intérieur », explique-t-il ainsi. En pratique, l’expérience est accessible via une application dédiée, baptisée Desperados Futuredition. Par ailleurs, puisqu’il n’y a pas que l’online dans la vie, des animations seront proposées au cours de l’année dans les grandes surfaces et dans une sélection de bars avec des casques de réalité virtuelle et des lunettes cardboards mises à disposition des consommateurs. Le projet consiste à décortiquer son processus créatif, puis à transformer sa toile en parcours de réalité virtuelle. « L’idée était d’utiliser la technologie pour sublimer les étapes les plus intéressantes de mon processus de création. Grâce à la réalité virtuelle, on peut littéralement traverser la matière et les textures, et explorer ma toile dans un espace en trois dimensions ». Alors, le grand public est-il prêt pour cette révolution ?