Destination, hébergement, budget, comment voyageront les jeunes Français en 2021 ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 26 Fév 2021 à 13:14
20% des 18-34 ans ont choisi de renoncer à leurs vacances d’été 2021
À l'heure où la jeune génération exprime de plus en plus fort son besoin d'évasion et de voyage, de nouvelles données dévoilées par l'ETIM permettent de mieux comprendre ce qui caractérisa les prochaines vacances des 18-34 ans. Chaleur, mer, expériences et autonomie, voilà les maître-mots qui résument leurs attentes !

Alors que le couvre-feu et la menace d’un nouveau confinement pèsent sur le moral des jeunes Français, une chose est sûre : dès qu’ils en auront la possibilité, ces derniers mettront le cap vers de nouvelles destinations. Plusieurs études menées ces dernières semaines l’ont bien montré, les voyages seront une priorité pour les Millennials français en 2021. Mais quel type de voyage attire cette cible au juste ? De nouvelles données dévoilées par l’ETIM (European Traveller Intelligence Monitor), le nouvel outil de data d’Interface Tourism Insights, montrent que ce qui compte avant tout pour les 18-34 ans actuellement, c’est l’envie de nature et d’activités en plein air (46,1%), devant un endroit sécurisé (34,8%) et une destination accessible en termes de prix (34%). Privés de contacts l’année passée, les jeunes Français souhaitent également pouvoir se socialiser : ils sont ainsi 24,8% à valoriser particulièrement la possibilité de faire de nouvelles rencontres et 12,7% à vouloir interagir avec des locaux. Les autres priorités des jeunes voyageurs français tourneront très clairement autour des loisirs, avec un intérêt marqué pour les destinations balnéaires (22,7%), la visite de parcs d’attractions (15,8%) ou encore la possibilité de vivre des expériences historiques (14,9%). L’accessibilité d’une destination par vol direct jouera un rôle très important dans le choix des Français (17,4%), de même que la possibilité de pouvoir conduire jusqu’à la destination (13,5%). Enfin, on notera qu’un jeune sur dix attend de sa destination de vacances qu’elle soutienne la cause LGBTQ+ et/ou qu’elle soit inclusive.

Concernant le type de vacances privilégiées, les Millennials interrogés par l’ETIM déclarent avant tout vouloir voyager vers des destinations proches de la mer (35,71%) devant des destinations culturelles (34,47%) et des round-trup (33,85%), à savoir des voyages qui les mènent vers plusieurs destinations en un séjour. Suivent l’envie de rendre visite à des proches (32,61%) et les vacances dans les grandes villes (28,11%). Aussi, près d’un jeune sur quatre entend miser sur des vacances sportives ou, au contraire, des vacances relaxantes. Pour trouver l’inspiration pour leurs vacances, 45,65% des 18-34 ans interrogés se reposent sur les témoignages et conseils de leurs proches tandis que 32% misent sur les moteurs de recherche. Aussi, près d’un jeune sur cinq (19,88%) se sert d’Instagram pour dénicher des destinations tendance. Dans le même temps, 16% se servent de Facebook en ce sens et 11% de YouTube ! En matière d’hébergement, près d’un Millennial sur deux prévoit de passer par une location d’hébergement de particulier (43,01), via Airbnb ou d’autres plateformes du genre. De leur côté, 38,04% préfèrent miser sur une maison de vacances tandis que 31% préfèrent opter pour l’hôtel 3 ou 4 étoiles ou, dans un tout autre esprit, pour un séjour chez des amis ou de la famille. Un quart des jeunes sondés miseront sur le camping et 17% sur les hôtels de luxe. Pour leur voyage, plus de 4 Millennials sur 10 prévoient de garder le même budget que les années précédentes tandis que 27% devront le réduire en 2021. Seuls 10% affirment qu’ils dépenseront plus pour leurs voyages en 2021. Enfin, concernant un autre impact de la crise actuelle, on note qu’un tiers des jeunes sondés affirment que la pandémie les incitera à miser davantage sur l’assurance en cas d’annulation et de maladie tandis que 23% se sentiront plus enclins à se conduire eux-mêmes jusqu’à leur destination. Aussi, 18,5% privilégieront les hébergements permettant de se faire à manger de façon autonome.