Devenir une entreprise à mission, la clé pour être une marque qui touche les Millennials en plein cœur ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 24 Juil 2018 à 08:43
Quel type de contenu de marque attendent les Millennials et les Z en 2021 ?
Depuis de longs mois, on vous parle du fait que les Millennials sont en recherche de marques qui correspondent à leurs valeurs. Mais comment bien créer ces valeurs et donner du sens à sa marque ? Ronan Le Goff, co-fondateur de l’agence de communication digitale La Netscouade, donne des pistes à explorer.

Depuis plusieurs mois déjà, la rédaction d’Air of melty s’efforce de vous montrer à quel point il est capital pour les marques visant la jeune génération de miser sur les valeurs qui lui parlent en cette année 2018. Plus précisément, c’est sur son blog que Hervé Monier s’était intéressé à la question, en rappelant notamment que, à l’heure actuelle, « 25% à peine des marques qui existent aujourd’hui trouveraient grâce aux yeux des millenials, les 75% restant leur apportant si peu de valeur qu’elles seraient selon elles/eux destinées à disparaître ». Dans cette logique, il y a quelques semaines, nous vous expliquions que vendre des valeurs constitue désormais le nouveau défi des marques pour toucher les Millennials. Un nouveau défi réussi par certaines, comme par exemple Dove qui s’engage toujours plus en matière d’authenticité dans ses publicités pour toucher les Millennials en plein cœur. Mais pour aider toutes les marques sans exception à donner du sens à ce qu’elles font et à ce qu’elles sont, Ronan Le Goff, co-fondateur de l’agence de communication digitale La Netscouade, a publié une tribune sur le site L’ADN il y a quelques semaines. Voilà ce qu’il faut en retenir.

Alors que l’on vous parlait récemment de la tendance de la consommation responsable, qui détermine la manière dont les Millennials consomment aujourd’hui, cette idée semble aujourd’hui confirmée par Ronan Le Goff, qui parle d’une nouvelle génération de consommateurs « enfants de la crise de 2008, biberonnés à la méthode de KonMari qui consiste à se débarrasser du superflu, en rejet du modèle parental de surconsommation, qui ne veulent plus acheter tendance – ils veulent acheter responsable ». En cela, tous les consommateurs et notamment les plus jeunes attendent désormais des marques qu’elles agissent pour s’insérer harmonieusement dans leur milieu. Toujours pour le professionnel, « la RSE doit se transformer en une réflexion globale sur le SENS, qui alimente l’ensemble des actions d’une entreprise. Il faut cet étendard qui recouvre l’ensemble des démarches menées en matière d’éthique, de transparence, mais aussi d’anticipation des risques, de meilleure implication des collaborateurs et des clients. C’est comme cela que le sens peut devenir un moteur d’innovation sociale, de création de valeur et de performance économique ». Et quoi de mieux que des exemples pour montrer ce que cela peut donner ? En pratique, de nos jours, L’Oréal, par exemple, est de plus en plus identifiée sur ses actions en matière de développement durable et d’inclusion sociale. À l’inverse, l’entreprise Altéo a beaucoup pâti du scandale des boues rouges, au point de finalement devoir investir 6 millions d’euros dans l’épuration des eaux résiduelles. De façon générale, en cette année 2018, les marques doivent devenir des « entreprises à mission », capables de concilier recherche de profit et utilité sociale. Compris ? Alors au travail !