Avec The Lovebot, Durex et Marcel s’allient pour devenir un Tinder de Twitter recollant les coeurs brisés

Par Céline Pastezeur - Publié le 24 Mar 2015 à 16:25
Durex a tout compris !
Tinder, on le sait, c'est l'application de dating incontournables auprès des jeunes. Aujourd'hui, alors que la saison des amours a désormais commencé, Durex entend bien surfer sur la popularité du service et matcher les twittos grâce à une campagne de communication très pertinente et très bien pensée, la preuve par ici.

Depuis vendredi, le printemps est de retour. Même si cela ne se voit pas vraiment dans le ciel, toujours très gris, cela s’observe beaucoup plus facilement dans les campagnes de communication des marques, qui se laissent porter par la saison des amours. Ainsi, dans un esprit de croisière de l’amour, Durex et l’agence Marcel viennent de lancer une opération de communication sur Twitter, baptisée Lovebot. Celle-ci permet à la marque de surfer sur une tendance incontournable auprès des moins de 30 ans : le dating mobile, notamment porté par l’application Tinder. Tinder, qui s’est déjà décliné à plusieurs sauces, comme l’avait bien montré l’appli Whiplr, alias le nouveau Tinder surfant sur le succès de 50 Shades of Grey pour séduire les jeunes. Aujourd’hui, Durex lance son Tinder personnel sur Twitter, grâce à son Lovebot. Concrètement, le Lovebot de Durex et Marcel, c’est tout simplement le premier bot Twitter de l’histoire du numérique qui vise à recoller les coeurs brisés, en mettant automatiquement en contact deux internautes visiblement célibataires puisqu’ils auront été préalablement repérés par le lovebot après avoir publié un coeur brisé ou le hashtag #lovebot sur le réseau social. En quelques heures à peine, la viralité de l’opération est déjà confirmée, avec plus de 1 500 coeurs ayant été recollés, au moins de façon virtuelle.

Le mois dernier, à l’occasion des journées Grandes Marques de l’EBG, la rédaction d’Air of melty avait eu l’occasion d’écouter l’expertise de Vanessa Tsangaratos, Digital Marketing Manager chez Reckitt Benckiser et en charge de la communication de la marque Durex. Elle avait alors expliqué que, « aujourd’hui, il faut être très présent sur les réseaux sociaux et ne pas hésiter à considérer Facebook comme étant un mass média. Facebook, c’est aussi important que TF1. Il faut donner envie aux consommateurs d’aimer la marque et de la partager. Pour cela, il faut rebondir sur l’actualité, s’inscrire dans la vie des consommateurs, avec des clins d’oeil quotidiens. Plus le contenu est rigolo et sympathique, plus il est compris ». Mais rigolo ne suffit pas, comme elle explicitait sa pensée : « il faut aussi que les réseaux sociaux aient quelque chose de local et de ciblé, ils ne doivent pas permettre une campagne internationale ». Aujourd’hui, ce n’est pas Facebook mais Twitter que Durex a choisi d’investir, avec une campagne qui se veut très proche des internautes et qui pourrait bien changer leur vie… ou tout du moins leur vie sexuelle puisque telle est l’ambition de la marque !