Exit le content snacking, les formats longs ont aussi de l’avenir

Par Céline Pastezeur - Publié le 21 Juin 2017 à 06:26
Exit le content snacking, les formats longs ont aussi de l’avenir
A l'heure où tout le monde se concentre sur les snackable contents, une mise au point s'impose : les contenus longs ne sont pas morts pour autant, loin de là. Et cela vaut pour tous les formats, écrit comme vidéo !

Vous le savez, au quotidien, la rédaction d’Air of melty s’efforce de vous donner les informations les plus fraîches pour vous aider toujours plus, en tant que marques et professionnels, à engager la jeune génération, connue pour être exigeante et volatile. A ce sujet, récemment, nous vous expliquions comment engager les Millennials sur Facebook et Instagram, en misant notamment sur le live, l’éphémère et les filtres délirants. A l’heure où tout semble se passer sur les réseaux sociaux, le mot d’ordre à respecter est la notion de brièveté et de concision. On vous l’a déjà dit, les Millennials sont largement adeptes d’une pratique baptisée le content-snacking, qui consiste à enchaîner des contenus très courts tout au long de la journée. Attention toutefois à ne pas résumer la jeune génération à cette tendance : on vous en parlait l’an dernier, il n’y a pas que le Snack-Content dans la vie pour séduire les jeunes, il y a le Long Form Storytelling aussi ! C’est ce que le site Forbes expliquait à l’époque, en évoquant l’importance de l’existence de contenus constituant « un antidote au monde des 140 caractères ». Aujourd’hui, c’est une tribune signée par l’agence Chemistry et publiée sur le site L’ADN qui parle du potentiel des formats longs en matière de brand-content.

Si nous vivons effectivement dans une ère propice au snackable content, force est de constater que, tout simplement, « tous les messages ou projets ne s’adaptent pas au format court », comme l’explique l’agence. « Certains sujets ne peuvent être abordés en quelques lignes, tout comme certaines idées ne peuvent être traduites en vidéo de 30 secondes. Au lieu de vouloir à tout prix raccourcir les contenus, faire du snacking, du jetable, nous devrions plutôt nous poser la question suivante : quel format servira le plus efficacement mon propos ? Le choix du format doit se faire en fonction de l’intention du contenu et non pas par peur de perdre l’attention de sa cible ». C’est en cela que le contenu long a de l’avenir, car il permet de générer un intérêt prolongé grâce à des idées efficacement développées. Par ailleurs, selon l’agence, cela permet de « positionner l’émetteur comme un conteur plutôt qu’un faiseur de bruit ».

Or, à l’heure où les jeunes attendent des marques qu’elles s’engagent de plus en plus sur des terrains sérieux, c’est vers ce genre de discours bien réfléchi et bien argumenté qu’il faut se tourner. Et cela vaut pour tous les formats, texte comme vidéo, sans oublier l’audio. « Que ce soit pour embarquer un auditeur dans une série de podcasts, l’emmener faire le tour d’un sujet à travers un article de fond ou le faire rêver avec un film TV de 4 minutes… Le format long permet de créer une relation forte et durable, basée sur l’affect. Avec un contenu plus immersif, la marque a l’opportunité de créer un rendez-vous de qualité, ou simplement de se positionner davantage comme un expert auprès de sa cible ». Alors, vous attendez quoi pour vous lancer ?